Depuis les révélations sur la "dette cachée" du pays par le Premier Ministre, Ousmane Sonko, le Sénégal est confronté à des défis économiques importants. Dans le classement des 10 pays africains à la forte croissance économique en 2025, le Sénégal s’est retrouvé à la 9e place, derrière la Guinée et la Gambie, selon les projections du Fonds monétaire international (FMI). L'agence de notation S&P Global Ratings a aussi annoncé une dégradation significative de la note souveraine à long terme en devises étrangères du pays, la faisant passer de « B- » à « CCC+ ».
Selon l’économiste, ce sont les déclarations du Premier ministre sur la "dette cachée" qui ont été un facteur de blocage et de dégradation de la notation souveraine. « C’est la deuxième fois au Sénégal que la situation sociale, économique et financière est dégradée. La première fois, c’était quand on allait vers les dévaluations et la deuxième fois c’est depuis que le Premier Ministre Ousmane Sonko est devenu Premier ministre alors quand ils ont pris le pouvoir, ils n’ont pas trouvé le pays dans cet état économique », a-t-il martelé.
Les agences de notation n’utilisent pas seulement des macroéconomiques comme indicateur mais ils regardent aussi la position du Président et de son Premier ministre, si l'on en croît à M. Diallo. Pour lui, le Premier ministre Ousmane Sonko "a saboté les négociations avec le FMI en annonçant la baisse prochaine des prix de l’électricité et des produits pétroliers". « Au lendemain de cette déclaration, les agences de notation ont dégradé au Sénégal. Même le refus de la restructuration de la dette qu’il a annoncé lors du terra meeting est aussi à l’origine des problèmes économiques du pays », a regretté le Président du Club Sénégal Emergent.
Youssou Diallo est catégorique : « Pour que le pays se développe et sort de cette crise économique et institutionnelle, le Premier Ministre Ousmane Sonko doit démissionner. Il faut qu’il quitte la Primature que soit par départ volontaire ou à l’amiable. Et si c’était fait, vous verrez que dans une semaine les agences de notation et le FMI reviendraient à de meilleurs sentiments ».
L’ancien PCA du Sonacos a fait appel aux nouvelles autorités d’essayer de trouver un accord avec le FMI et de revoir aussi leur manière de communiquer, en tenant des discours qui vont rassurer les milieux internationaux.
Il a, par ailleurs, reconnu que le plan de redressement proposé par Ousmane Sonko qui est basé sur le financement majoritairement endogène, la réduction de la taille de l'État, l'optimisation des dépenses publiques et l'augmentation des recettes fiscales est "un bon plan" mais d’après lui, "il y’a des aspects que les autorités doivent revoir comme le niveau de taxation, l’origine des niveaux de recette et les aspects liés à l’investissement", a-t-il conclu.
Selon l’économiste, ce sont les déclarations du Premier ministre sur la "dette cachée" qui ont été un facteur de blocage et de dégradation de la notation souveraine. « C’est la deuxième fois au Sénégal que la situation sociale, économique et financière est dégradée. La première fois, c’était quand on allait vers les dévaluations et la deuxième fois c’est depuis que le Premier Ministre Ousmane Sonko est devenu Premier ministre alors quand ils ont pris le pouvoir, ils n’ont pas trouvé le pays dans cet état économique », a-t-il martelé.
Les agences de notation n’utilisent pas seulement des macroéconomiques comme indicateur mais ils regardent aussi la position du Président et de son Premier ministre, si l'on en croît à M. Diallo. Pour lui, le Premier ministre Ousmane Sonko "a saboté les négociations avec le FMI en annonçant la baisse prochaine des prix de l’électricité et des produits pétroliers". « Au lendemain de cette déclaration, les agences de notation ont dégradé au Sénégal. Même le refus de la restructuration de la dette qu’il a annoncé lors du terra meeting est aussi à l’origine des problèmes économiques du pays », a regretté le Président du Club Sénégal Emergent.
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