Le leader d'Ennahda Rached Ghannouchi après la proclamation des résultats des élections, le 27 octobre 2011, à Tunis REUTERS/Zohra Bensemra
Le parti islamiste majoritaire Ennahda et le syndicat UGTT se rencontrent ce lundi. L'UGTT espère une décision courageuse d'Ennahda : la démission du gouvernement, préalable à toute négociation. Le syndicat souhaite un cabinet de technocrates. Mais pas question jusqu'à présent pour le parti majoritaire qui accepte seulement un élargissement.
Si Ennahda ne fléchit pas, le syndicat envisage d'appuyer davantage les manifestations notamment dans les régions. A plus long terme, il peut brandir la menace d'une grève générale. Les députés d'opposition qui boycottent l'Assemblée et demandent aussi un cabinet apolitique espèrent beaucoup du syndicat, à même d'accentuer la pression avec ses 5000 adhérents.
De nouvelles propositions pour un gouvernement restreint
Seule divergence : l'UGTT, elle, ne veut pas dissoudre l'Assemblée. Le patronat, UTICA, réclame aussi un gouvernement de compétences. Une autre réunion est d'ailleurs prévue aujourd'hui entre l'UTICA, l'UGTT, l'Ordre des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l'homme, quatre organisations censées faciliter la médiation entre l'opposition et le pouvoir. Elles devraient affiner leurs propositions pour un gouvernement restreint.
Source : Rfi.fr
Si Ennahda ne fléchit pas, le syndicat envisage d'appuyer davantage les manifestations notamment dans les régions. A plus long terme, il peut brandir la menace d'une grève générale. Les députés d'opposition qui boycottent l'Assemblée et demandent aussi un cabinet apolitique espèrent beaucoup du syndicat, à même d'accentuer la pression avec ses 5000 adhérents.
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Source : Rfi.fr
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