
A Zémio, une école pour les enfants des déplacés.
Les statistiques sur l'espérance de vie, les taux de mortalité et de malnutrition devraient suffire à lancer l'alerte. Et pourtant, la Centrafrique maintient son statut de crise oubliée. Les sommes en jeu n'ont rien de colossal, mais les principaux acteurs humanitaires peinent à mobiliser des fonds. Les ONG présentes sur le terrain déplorent également que l'engagement des Nations unies ou le versement de certaines aides soient conditionnés au retour de la sécurité.
« L’insécurité n’est pas une justification pour ne pas intervenir en Centrafrique, explique Mégo Terzian, président de Médecins sans frontières. Paradoxalement, certains acteurs sont prêts à augmenter leurs opérations de secours, mais ils n’en sont pas capables, faute d’argent ».
Si l'Etat centrafricain s'est effondré il y a déjà des années, les dernières turbulences politiques sont venues transformer une urgence chronique en crise aigüe. Les champs ont été abandonnés et le paludisme est en pleine recrudescence.
« La situation en province et dans les campagnes est vraiment alarmante, affirme, Alain Coutand, responsable de programme à Action contre la faim, il n’y a plus d’autorité, elle est portée par des chefs de la rébellion Séléka. Beaucoup de centres de santé ont été détruits, beaucoup de personnes doivent survivre en autonomie. Certaines régions sont au radar, au nord, au nord-est, à l’est du pays, à la frontière avec le Soudan ou le Tchad, le centre du pays, avec des présences tellement ponctuelles, qu’elles ne permettent pas d’avoir une vision claire de ce qui se passe actuellement ».
Selon certains observateurs, l'indifférence internationale à l'égard de la Centrafrique pourrait se payer cher. Zone grise, sans contrôle, elle pourrait en effet servir de refuge à des groupes criminels ou terroristes.
Source : Rfi.fr
« L’insécurité n’est pas une justification pour ne pas intervenir en Centrafrique, explique Mégo Terzian, président de Médecins sans frontières. Paradoxalement, certains acteurs sont prêts à augmenter leurs opérations de secours, mais ils n’en sont pas capables, faute d’argent ».
Si l'Etat centrafricain s'est effondré il y a déjà des années, les dernières turbulences politiques sont venues transformer une urgence chronique en crise aigüe. Les champs ont été abandonnés et le paludisme est en pleine recrudescence.
« La situation en province et dans les campagnes est vraiment alarmante, affirme, Alain Coutand, responsable de programme à Action contre la faim, il n’y a plus d’autorité, elle est portée par des chefs de la rébellion Séléka. Beaucoup de centres de santé ont été détruits, beaucoup de personnes doivent survivre en autonomie. Certaines régions sont au radar, au nord, au nord-est, à l’est du pays, à la frontière avec le Soudan ou le Tchad, le centre du pays, avec des présences tellement ponctuelles, qu’elles ne permettent pas d’avoir une vision claire de ce qui se passe actuellement ».
Selon certains observateurs, l'indifférence internationale à l'égard de la Centrafrique pourrait se payer cher. Zone grise, sans contrôle, elle pourrait en effet servir de refuge à des groupes criminels ou terroristes.
Source : Rfi.fr
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