Les trois représentants de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO, se sont entretenus séparément avec l’ancienne opposition politique à Blaise Compaoré et l’ancienne majorité fidèle au président déchu.
Macky Sall, Goodluck Jonathan et John Dramani Mahama ont également rencontré la société civile, la communauté religieuse, le président du Conseil constitutionnel et le chef de l’Etat ; le colonel Isaac Zida.
Chacun a expliqué aux émissaires de l’organisation sous-régionale leur compréhension de la situation et leurs attentes concernant ce changement de régime.
Des travaux en plénière ont ensuite été organisés mais la présence de certains participants a été fortement décriée :
"Nous ne pouvons pas nous assoir dans la même salle que des gens du CDP (parti de Blaise Compaoré)…Nous ne pouvons pas accepter de nous asseoir avec ceux qui ont tués nos militants dont les corps sont encore à la morgue. C’est inadmissible ! " s’est insurgé Bénéwendé Sankara, Président du parti sankariste UNIR-PS.
"C’est de la provocation !…Tous ces gens doivent être poursuivis en justice pour atteinte à la Constitution ! C ‘est l’article 166 de la Constitution…Tant que ces gens sont dans la salle, nous ne retournons plus dans la salle ! " s'est écrié un autre participant.
Les émissaires de la CEDEAO inviteront finalement la délégation de l’ancienne majorité à se retirer de la salle.
La plénière reprendra sans ces derniers.
Au final, rien de définitif n’a été arrêté mais selon les parties prenantes, la transition devra être confiée aux civils jusqu'à des élections en novembre 2015.
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays
-
RDC-Rwanda : sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix




Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort


