Il aura fallu cent vingt-sept pages de rapport et des mois d'enquêtes pour détailler les assassinats, les viols, les tortures, les incendies, les destructions et la mort semés par les Centrafricains contre d'autres Centrafricains.
La commission créée par le secrétaire général des Nations unies affirme que des violations des droits de l'homme ont été commises par toutes les parties en RCA. « La Seleka et les anti-balaka sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité », écrivent les rapporteurs qui ajoutent que le nettoyage ethnique de la population musulmane par les anti-balaka constitue un crime contre l'humanité.
Les rapporteurs n'ont pas de preuve qu'un génocide a été commis, mais précisent-ils, cela ne diminue en rien la gravité des crimes. De plus la commission d'enquête insiste : « il n'est pas certain qu'un génocide pourra être évité à l'avenir ».
Pour les enquêteurs l'une des priorités des autorités est désormais de mettre fin à l'impunité en RCA. Rappelons que la Cour pénale internationale (CPI) est saisie du dossier centrafricain. La CPI est compétente pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité.
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