On le surnomme « colonel H », dit-il. L'homme se présente comme un ancien chef de milice, un ex-membre de la galaxie patriotique. Actuellement en prison, il arrive menotté devant la cour d'assises.
Face aux jurés, et à seulement une poignée de centimètres de l'ancienne Première dame ivoirienne, Moïse Metch affirme : « oui, pendant la crise, nous étions armés, oui, notre rôle, c'était de défendre Laurent Gbagbo. Nous étions en charge de la répression, notamment contre les manifestants d'Alassane Ouattara ».
Puis il accuse : « Simone Gbagbo nous finançait. C'était la financière des patriotes », lance-t-il, ces groupes de jeunes partisans de l'ex-président, réputés pour leur violence.
Pour la première fois depuis le début des audiences, l'ancienne Première dame est directement mise en cause pour son rôle présumé pendant la crise post-électorale. Jusque là, en effet, ni les documents brandis par la partie civile, ni les premiers témoins, n'étaient accablants.
Depuis le début de son procès, l'ancienne Première dame nie avoir une quelconque responsabilité dans les crimes commis en 2010 et 2011.
Source: Rfi.fr
Face aux jurés, et à seulement une poignée de centimètres de l'ancienne Première dame ivoirienne, Moïse Metch affirme : « oui, pendant la crise, nous étions armés, oui, notre rôle, c'était de défendre Laurent Gbagbo. Nous étions en charge de la répression, notamment contre les manifestants d'Alassane Ouattara ».
Puis il accuse : « Simone Gbagbo nous finançait. C'était la financière des patriotes », lance-t-il, ces groupes de jeunes partisans de l'ex-président, réputés pour leur violence.
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