Le ministre, qui a rencontré des soldats français, a écarté le risque d’enlisement, un mois après le lancement de l'opération Sangaris qui peine pour le moment à mettre fin aux violences.
1.600 soldats français ont été déployés en Centrafrique pour tenter d'enrayer l'engrenage de violences dans le pays depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka."En février, des experts disaient ‘au Mali, la France commence son enlisement’. Heureusement que nous n'avons pas écouté les experts. Je le dis pour le Mali, et je le dis aussi pour la Centrafrique", a déclaré le ministre aux soldats français au camp Boali.
Le ministre de la Défense a aussi évoqué le "rôle historique" de la France en Afrique.
"La France aurait été sourde à l'appel des Etats africains? La France aurait fui ses responsabilités historiques? Nous sommes là et il ne faut pas qu'il y ait de doute sur notre détermination à mener cette mission", a-t-il ajouté.
Les difficultés s'accumulent pourtant pour l'armée française en Centrafrique, pays qui semble au bord de la guerre civile, plongé dans un cycle de représailles entre chrétiens et musulmans.
M. Le Drian devai s'entretenir avec des responsables de la Misca, chargée de sécuriser Bangui aux côtés des Français, avant de s'envoler pour le Gabon puis le Congo, où il rencontrera les présidents Ali Bongo et Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine.
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