Le président l'Association sénégalaise pour la réinsertion sociale des détenus (Asred) a été cueilli ce mardi 1er mai par les éléments de la Section de recherches avant d'être placé en garde à vue.
Selon son avocat, Ibrahima Sall, est interrogé sur les sources d’information et de financement de son organisation ainsi que sur les activités de celle-ci. L’administration pénitentiaire, à travers un communiqué diffusé dans la presse le 02 mai 2018, reproche à l’ASRED de diffuser de fausses informations sur les mouvements d’humeur des détenus dans les prisons sénégalaises.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik, la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (Cosddh) apporte son soutien à Ibrahima Sall et "rappelle à l’Etat du Sénégal la Déclaration de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’homme de 1998 et la résolution de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples de 2017 qui engagent les Etats membres des Nations Unies et de l’Union Africaine à protéger les défenseurs des droits humains et à créer les conditions du libre exerce de leur travail".
Tout en reconnaissant à l'Etat du Sénégal son "droit de démentir les allégations des organisations de défense des droits humains, et celui de formuler des critiques objectives contre leurs méthodes de travail", la Cosddh s'insurge contre les actions qui visent à inquiéter ces dernières pour des informations reçues et diffusées dans le cadre de leurs travail de promotion et de protection des droits humains.
La Cosddh appelle à l’abandon des poursuites judiciaires contre Ibrahima Sall et réaffirme sa volonté de travailler ensemble avec l’Etat du Sénégal pour améliorer les conditions de vie et de séjour des détenus dans les prisons sénégalaises.
Selon son avocat, Ibrahima Sall, est interrogé sur les sources d’information et de financement de son organisation ainsi que sur les activités de celle-ci. L’administration pénitentiaire, à travers un communiqué diffusé dans la presse le 02 mai 2018, reproche à l’ASRED de diffuser de fausses informations sur les mouvements d’humeur des détenus dans les prisons sénégalaises.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik, la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (Cosddh) apporte son soutien à Ibrahima Sall et "rappelle à l’Etat du Sénégal la Déclaration de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’homme de 1998 et la résolution de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples de 2017 qui engagent les Etats membres des Nations Unies et de l’Union Africaine à protéger les défenseurs des droits humains et à créer les conditions du libre exerce de leur travail".
Tout en reconnaissant à l'Etat du Sénégal son "droit de démentir les allégations des organisations de défense des droits humains, et celui de formuler des critiques objectives contre leurs méthodes de travail", la Cosddh s'insurge contre les actions qui visent à inquiéter ces dernières pour des informations reçues et diffusées dans le cadre de leurs travail de promotion et de protection des droits humains.
La Cosddh appelle à l’abandon des poursuites judiciaires contre Ibrahima Sall et réaffirme sa volonté de travailler ensemble avec l’Etat du Sénégal pour améliorer les conditions de vie et de séjour des détenus dans les prisons sénégalaises.
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