Les militaires maliens libérés cette semaine étaient détenus dans le grand nord du pays alors que les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui ont recouvré la liberté étaient emprisonnés à Bamako, la capitale malienne. L’échange de prisonniers s’est déroulé comme prévu, sans incident. Et jusque-là, aucune partie n’a annoncé que ses combattants étaient maltraités lors de leur détention.
De part et d’autre, on affirme même que ces libérations peuvent aider à restaurer la confiance. Un responsable de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) va même plus loin et parle de « décrispation » dans le cadre du processus de paix.
Des signes de décrispation ?
D’autres signes de décrispation sont par ailleurs signalés. Cette semaine, les deux principaux groupes armés rivaux impliqués dans le processus de paix se sont rencontrés sur le terrain, dans le nord-est du Mali. Pas pour se battre pour une fois, mais pour parler de paix.
Une nouvelle rencontre est prévue, ce dimanche, pour échanger encore une fois sur les futurs sites de cantonnement. Les groupes armés loyalistes ont déjà proposé six sites de cantonnement, les rebelles en ont proposé six autres. Et de l’avis d’un observateur étranger sur le terrain, pour le moment l’ambiance est plutôt bonne et les discussions pourraient rapidement avancer.
Source : Rfi.fr
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