Brazzaville, le 8 mars 2012. Le bilan officiel de l'explosion du dépôt de munitions de Mpila a été établi à 200 morts, 2 300 blessés et 14 000 sans-abri.
Les avocats de la défense ont répondu au ministre congolais de la Communication Bienvenu Okiémy, qui a annoncé mardi 5 mars sur les antennes de RFI que le procès contre les inculpés dans l’affaire des explosions de 2012 interviendrait au plus tard fin avril. Maître Amédée N'Ganga qui défend le colonel Marcel Ntsourou, ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, ne croit pas à ce procès : « Un procès, pour avoir lieu, explique -t-il, nécessite que vous ayez d’abord des inculpés qui ont un statut. Aujourd’hui le délai de six mois est largement passé et une chambre d’accusation s’est prononcée et a déclaré son incompétence.
Donc, un procès paraît difficile aujourd’hui aussi longtemps d’ailleurs que la procédure n’a pas été respectée ».
De son côté, maître Edouard Nganga Mabodya pense aussi que ce procès n’est pas possible parce qu’il n’y a jamais eu de plainte avec constitution de parties civiles dans cette affaire. Quand à Charlotte Ntsourou, elle a dit dans quel état d’esprit se trouvait son mari une année après son arrestation : « Il a un moral d’acier. C’est un homme courageux. Il dit qu’il est l’otage de l’Etat, de la République en un mot, parce qu’il n’a rien fait ».
En attendant le procès, les inculpés restent cependant en prison.
Source : Rfi.fr
Donc, un procès paraît difficile aujourd’hui aussi longtemps d’ailleurs que la procédure n’a pas été respectée ».
De son côté, maître Edouard Nganga Mabodya pense aussi que ce procès n’est pas possible parce qu’il n’y a jamais eu de plainte avec constitution de parties civiles dans cette affaire. Quand à Charlotte Ntsourou, elle a dit dans quel état d’esprit se trouvait son mari une année après son arrestation : « Il a un moral d’acier. C’est un homme courageux. Il dit qu’il est l’otage de l’Etat, de la République en un mot, parce qu’il n’a rien fait ».
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