Le «rassemblement» de l'opposition récuse le facilitateur de l'Union africaine, Edem Kodjo, qui vient d'annoncer le début des travaux du comité préparatoire du dialogue, pour le 30 juillet. Cette récusation a été l'objet d'un communiqué signé du président de l'UDPS Etienne Tshisekedi, lu en présence de plusieurs leaders des différentes composantes du rassemblement : UDPS, Dynamique, G7, Alternance pour la République. Un communiqué lu par Martin Fayulu, président de l'Ecide et candidat à la présidentielle.
Le communiqué du rassemblement a fait l’objet d’une réunion du conseil des sages et des va-et-vient entre les responsables des différentes composantes, y compris les organisations de la société civile. « Ce qui nous est opposé est inacceptable », expliquent en substance plusieurs de ces leaders. La défiance envers Edem Kodjo existe depuis sa nomination, taxé d’être « trop proche » de Joseph Kabila et la majorité présidentielle.
Mais la décision de la récusation serait née de promesses non tenues, l’annonce du début des travaux du comité préparatoire sans le respect des conditions préalables posées par l’opposition : facilitation collégiale et libération de tous les prisonniers politiques. Le rassemblement estime que la mesure de grâce accordée à six militants de Lucha qui devaient sortir mi-août est insuffisante.
Pour Aubin Minaku, il s’agit là d’une diversion. Le secrétaire général de la majorité renouvelle son soutien à Edem Kodjo et assure que le comité préparatoire va commencer son travail malgré tout. « On verra d’ici la fin de la semaine qui est de bonne foi ou non », a souligné Aubin Minaku. L’un des membres du groupe de soutien à la facilitation estimait dimanche soir que l’opposition pouvait encore changer d’avis, mais que la position prise par Edem Kodjo était conforme aux souhaits du groupe de soutien. Un autre a simplement noté que cela allait compliquer la tâche de la communauté internationale.
Source: Rfi.fr
Le communiqué du rassemblement a fait l’objet d’une réunion du conseil des sages et des va-et-vient entre les responsables des différentes composantes, y compris les organisations de la société civile. « Ce qui nous est opposé est inacceptable », expliquent en substance plusieurs de ces leaders. La défiance envers Edem Kodjo existe depuis sa nomination, taxé d’être « trop proche » de Joseph Kabila et la majorité présidentielle.
Mais la décision de la récusation serait née de promesses non tenues, l’annonce du début des travaux du comité préparatoire sans le respect des conditions préalables posées par l’opposition : facilitation collégiale et libération de tous les prisonniers politiques. Le rassemblement estime que la mesure de grâce accordée à six militants de Lucha qui devaient sortir mi-août est insuffisante.
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