L'un des points-clés des mesures de confiance mutuelle, c'est que le gouvernement sénégalais a indiqué clairement et par écrit qu'il n'existe aucun mandat d'arrêt à l'encontre de Salif Sadio, chef militaire de la faction la plus radicale du MFDC.
La délégation gouvernementale sénégalaise a également accepté des mesures garantissant la libre circulation de Salif Sadio et de ses mandataires, dans le cadre des négociations de paix.C'est une clarification importante car elle coupe court aux nombreuses informations relayées par la presse locale au sujet d'un mandat d'arrêt international lancé par Dakar contre ce chef rebelle et acteur incontournable du processus de paix. Ces rumeurs qui ont installé un climat de doute et de méfiance entre les deux parties.
Selon la communauté Sant'Egidio, les deux parties "se sont engagées à adopter un comportement qui puisse favoriser les négociations pour le retour de la paix en Casamance et réduire les souffrances des populations" de cette région riche mais enclavée dans le sud du Sénégal.
Les délégations du gouvernement sénégalais et du MFDC vont continuer leur travail à Sant'Egidio selon un calendrier établi d'un commun accord.
Source : BBC Afrique
-
Retard de salaires, conditions de travail, manque de transparence dans la gestion des affaires de l’entreprise : les travailleurs du groupe de presse Emedia broient du noir
-
Surproduction d'oignons et mévente : les producteurs de la zone des Niayes réclament des chambres froides
-
Souveraineté alimentaire : un programme agricole mise sur la chaine de valeur riz
-
Insalubrité dans les restaurants de l’université de Bambey : une commission auxiliaire de protection civile envisagée
-
Droits humains et liberté d’expression : Seydi Gassama plaide pour l’abolition de l’arrêté « Ousmane Ngom »