Xi Jinping, le nouveau président chinois, s'est adressé aux 3000 députés réunis au Grand palais du peuple à Pékin dimanche 17 mars, les appelant à poursuivre le « rêve chinois ».
C'est devenu une habitude : la Russie et la Chine main dans la main au Conseil de sécurité de l'ONU, s'opposant aux résolutions occidentales concernant la Syrie de Bachar el-Assad, ou aux sanctions empêchant l'Iran d'exporter son pétrole.
Cette complicité s'explique en partie par les liens économiques forts qui unissent les deux pays depuis vingt ans : Moscou fournit à Pékin des technologies militaires et spatiales, du pétrole aussi qui permet à la Chine de nourrir sa croissance ; la Russie, elle, importe massivement des produits de consommation chinois. Depuis maintenant trois ans, Pékin est le premier partenaire économique de Moscou.
Xi Jinping et Vladimir Poutine vont donc parler économie, Syrie, mais aussi de leur allié nord-coréen. Les deux pays ont voté ensemble au Conseil de sécurité pour de nouvelles sanctions après l'essai nucléaire de Pyongyang le mois dernier. Xi Jinping a besoin d'envoyer un signal fort à la communauté internationale sur sa bonne entente avec Moscou – les relations avec le Japon sont très tendues ; elles sont compliquées avec les Etats-Unis.
Des subtilités diplomatiques qui semblent cependant échapper aux internautes chinois. Cette semaine, l'ouverture du site de microblogs de l'ambassade de Russie à Pékin a été marquée par un torrent de messages anti-russes : « Rendez-nous la Mandchourie extérieure », cette région annexée par l'empire russe au 19ème siècle ; « Reprenez votre Parti communiste ». Les internautes chinois se montrent définitivement moins pragmatiques que leurs dirigeants.
Source : Rfi.fr
Cette complicité s'explique en partie par les liens économiques forts qui unissent les deux pays depuis vingt ans : Moscou fournit à Pékin des technologies militaires et spatiales, du pétrole aussi qui permet à la Chine de nourrir sa croissance ; la Russie, elle, importe massivement des produits de consommation chinois. Depuis maintenant trois ans, Pékin est le premier partenaire économique de Moscou.
Xi Jinping et Vladimir Poutine vont donc parler économie, Syrie, mais aussi de leur allié nord-coréen. Les deux pays ont voté ensemble au Conseil de sécurité pour de nouvelles sanctions après l'essai nucléaire de Pyongyang le mois dernier. Xi Jinping a besoin d'envoyer un signal fort à la communauté internationale sur sa bonne entente avec Moscou – les relations avec le Japon sont très tendues ; elles sont compliquées avec les Etats-Unis.
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