Dès jeudi matin, la presse multiplie les questions : pourquoi avoir attendu sept heures pour annoncer la disparition de l’avion, pourquoi n’avoir envoyé aucun officiel à Ouagadougou, pourquoi avoir attendu une demi-journée pour faire décoller des avions pour aider aux recherches, alors que l’Algérie possède des appareils de reconnaissance basés à Tamanrasset ?
Mais on ne comprend pas non plus pour quelle raison les autorités ont si peu communiqué jeudi, ni pourquoi, à l’aéroport d’Alger, des familles et un diplomate n’ont trouvé aucun interlocuteur jeudi soir.
Vendredi, comme pour répondre aux critiques, trois ministres ont fait une déclaration ensemble à l’aéroport. Personne ne peut dire quelle est la cause du crash, répètent-ils, les journalistes doivent patienter jusqu’aux résultats de l’enquête. Il veulent rassurer : le patron de Air Algérie et des ministres ont bien rendu visite aux familles des victimes.
Mais si l’objectif était de calmer la polémique, c’est raté ! Moins de deux heures plus tard, c’est à Paris que trois ministres français annoncent qu’il n’y a aucun survivant et expliquent comment sera menée l’enquête.
Source : Rfi.fr
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