Devant le ministère des Affaires étrangères, seule une tente et une vingtaine d’hommes gardent le bâtiment. Des brigades des villes de Benghazi, Misrata, Zawiya et Tripoli se relèvent pour assurer une présence. La plupart des véhicules armés présents depuis une dizaine de jours ont disparu.
Pourtant les hommes comptent bien rester jusqu’à ce qu’ils aient obtenu la démission du Premier ministre et de plusieurs membres de son gouvernement. Ali Zeidane espère leur retrait très rapidement mais il a adopté un ton plus conciliant dans une conférence de presse le 8 mai :
« En Libye, nous n’avons pas de milices, nous avons des révolutionnaires. Nous respectons leur point de vue. Ils demandent des démissions, ma démission, cette décision sera prise par le Parlement ».
Le chef du gouvernement a également indiqué que la loi d’exclusion politique était une « nécessité pour protéger la révolution » et que les « révolutionnaires » et leurs inquiétudes étaient sa « priorité ».
Un changement de ton qui pourrait indiquer que le Premier ministre est parvenu à un accord avec certains groupes d’anciens combattants. Le gouvernement n’aura pas recours à la force, a répété Ali Zeidane. Mais en aurait-il seulement les moyens ? Rien n’est moins sûr.
Le Premier ministre a d’ailleurs annoncé la possibilité d’un remaniement ministériel prochainement.
Source : Rfi.fr
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