La gouvernance dans ses principes est « antidémocratique ». C’est du moins l’avis de l’expert en Science politique, Abdoul Aziz Diop qui dresse un tableau illustratif de la disjonction entre ces deux expressions souvent mises ensemble dans le fonctionnement de bon nombre d’Etats en Afrique et dans le monde. En effet, si les principes démocratiques prônent la souveraineté populaire, l’égalité des chances, la recherche de l’intérêt général…, les principes de la gouvernance eux, préconisent plutôt le pouvoir des réseaux et des groupes, les privilèges octroyés aux groupes organisés…, d’où le retour à la tradition utilitarisme, démembre M. Diop qui souligne par-là, « un affrontement à l’idée de l’intérêt général ».
Par ailleurs, par rapports aux tendances « antidémocratiques » de la gouvernance, le conseiller spécial à la Présidence définit la démocratie comme une « valeur universelle » et la gouvernance comme une « prise en compte de la rivalité culturelle ». Autrement dit, la démocratie en tant que « perspective à moyen et long terme » contre la gouvernance en tant que « perspective à court terme ».
Le politologue, dans la poursuite de son raisonnement, assimile la démocratie à une « négociation publique » face à la gouvernance qu’il identifie comme une « consécration des groupes fermés ». Un phénomène qui, renseigne-t-il, entraine l’opposition entre les « groupes fermés » et la « Résistance ».
Tout en précisant que « toutes les formes de résistance sont une forme de rétablir la démocratie », Abdoul Aziz Diop conclut en réclamant « une réforme fondamentale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) » qui signale-t-il, « n’arrive toujours pas à démilitariser les esprits ».
Par ailleurs, par rapports aux tendances « antidémocratiques » de la gouvernance, le conseiller spécial à la Présidence définit la démocratie comme une « valeur universelle » et la gouvernance comme une « prise en compte de la rivalité culturelle ». Autrement dit, la démocratie en tant que « perspective à moyen et long terme » contre la gouvernance en tant que « perspective à court terme ».
Le politologue, dans la poursuite de son raisonnement, assimile la démocratie à une « négociation publique » face à la gouvernance qu’il identifie comme une « consécration des groupes fermés ». Un phénomène qui, renseigne-t-il, entraine l’opposition entre les « groupes fermés » et la « Résistance ».
Tout en précisant que « toutes les formes de résistance sont une forme de rétablir la démocratie », Abdoul Aziz Diop conclut en réclamant « une réforme fondamentale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) » qui signale-t-il, « n’arrive toujours pas à démilitariser les esprits ».
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