Nicolas Maduro veut faire de la violence un thème de campagne.
A Petare, une vaste zone urbaine à flanc de collines, la violence est quotidienne, comme dans beaucoup de quartiers de Caracas.
« Près de chez moi il y a beaucoup d’insécurité, déplore une femme. C’est une des choses qu’on voudrait changer, que tout soit comme avant, qu’il n’y ait pas tant de délinquance, il y a aussi beaucoup de drogue, et les deux sont liées vous savez… »
Natalia vit dans l'un des 500 quartiers de Petare, où son mari avait une échoppe. Mais il y a un an et demi, en rentrant un soir, « on l’a tué pour le voler. » « Maintenant je suis seule avec mes filles, dit-elle. Et je ne me sens pas sécurité. Tous les jours ils tuent des parents, des mères perdent leurs enfants, il y a chaque jour plus de cas de jeunes qui sont tués, ou blessés. L’homme qui a tué mon mari court toujours, il n’y a pas de justice ».
Le père Renaud vit à Petare depuis 45 ans, il a vu les progrès de certaines mesures du gouvernement mais pas sur la lutte contre la violence. « Chavez n'a pas attaqué de front la violence, affirme-t-il. Il n’en a pas eu suffisamment conscience ».
Lorsqu’il a enregistré sa candidature au Conseil électoral, Nicolas Maduro a appelé les Vénézuéliens à l’aider à lutter contre la violence. Mais les discours contre la violence et la délinquance sont aussi utilisés comme des instruments politiques par l’un et l’autre camp.
Source : Rfi.fr
« Près de chez moi il y a beaucoup d’insécurité, déplore une femme. C’est une des choses qu’on voudrait changer, que tout soit comme avant, qu’il n’y ait pas tant de délinquance, il y a aussi beaucoup de drogue, et les deux sont liées vous savez… »
Natalia vit dans l'un des 500 quartiers de Petare, où son mari avait une échoppe. Mais il y a un an et demi, en rentrant un soir, « on l’a tué pour le voler. » « Maintenant je suis seule avec mes filles, dit-elle. Et je ne me sens pas sécurité. Tous les jours ils tuent des parents, des mères perdent leurs enfants, il y a chaque jour plus de cas de jeunes qui sont tués, ou blessés. L’homme qui a tué mon mari court toujours, il n’y a pas de justice ».
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Source : Rfi.fr
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