Jouleibib est son surnom ; Hacène Ould Khalill, sa véritable identité. Il est Mauritanien de nationalité. A l’époque où les islamistes occupaient le nord du Mali, on le reconnaissait par sa taille, sa méfiance et sa garde rapprochée. Il était l’homme de confiance du chef jjihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar et même le numéro deux de sa brigade de combattants.
Il avait également deux autres casquettes. En effet, il était chargé de la communication de la même brigade combattante – que l’on appelle encore une katiba – et, par ailleurs, dans toutes les affaires de libération d’otages européens enlevés par Belmokhtar, Jouleibib jouait un rôle important.
On peut dire, sans risque de se tromper, que c’est une grande pointure du groupe armé dirigé par l’Algérien Belmokhtar qui a été tué par des soldats français de l’opération Serval.
Lors de cette opération, un véhicule des jihadistes est repéré dans le nord-est du Mali, plus précisément dans la région de Tessalit. L’aviation française intervient rapidement. Trois jihadistes sont tués sur le coup. Parmi eux, le bras droit de Mokhtar Belmokhtar.
Autre détail important : les forces françaises ont, d’après les informations recueillies par RFI, pu récupérer le téléphone portable et un ordinateur appartenant à Jouleibib.
Source : Rfi.fr
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport




Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour


