De nombreux pays n'ont pas de lois pastorales ou vivent encore sur des lois obsolètes ne correspondant plus aux réalités du moment ( Tchad,loi de 1959, Centrafrique, loi de 1961, Niger, loi de 1987, Sénégal, projet de loi écrit sans concertation ou presque avec les organisations professionnelles concernées ... ) des pays dotés de textes législatifs ou réglementaires qui ne font pas respecter ces textes ( terres réservées aux pâturages, pistes à bétail, accès à l'eau ... occupés par des activités d'agriculture ) des conflits agriculteurs-éleveurs minimisés , des activités pastorales non considérées comme élément économique essentiel mais pouvant peser jusqu'à 25% du PNB de nombreux Etats .
Le pastoralisme au Sénégal est en danger alors que toutes les études montrent son importance en tant que mode de production dans les pays sahéliens. Hélas, l'image que montrent les pasteurs reste majoritairement négative auprès des populations. Les responsables politiques et à travers eux les Etats se doivent de valoriser le pastoralisme comme une activité essentielle dans les échanges économiques internes et externes. Ils se doivent de faire respecter les lois qu'ils ont votées et faire en sorte que l’élevage et agriculture, éleveurs et agriculteurs ne soient pas mis en concurrence mais en complémentarité. Tant qu'un nouveau regard ne sera pas porté par les politiques sur les éleveurs, il ne faudra pas s'étonner des réactions de la population quand un dérapage survient dans un village.
Il va falloir que l’Etat aide éleveurs à construire des enclos d’ou le bétail ne sortira que pour rejoindre l’abattoir. Les plus nantis peuvent créer des pâturages prives. Mais chacun doit comprendre que le temps de l’élevage a ciel ouvert est révolu. Avant il y avait de grandes superficies de terres non exploitées, qui servaient de pâturages naturels. Aujourd’hui, pas besoin de faire un dessin. Et pas besoin d’ajouter qu’aucun agriculteur n’assistera impassible au saccage de son champ par les bovins et ovins d’autrui.
Il est évident que des fautes sont commises par certains éleveurs qui n'ont pas intégré leurs droits et leurs devoirs. Il est évident que si faute il y a, réparation est nécessaire mais cela ne peut se faire que
sous la responsabilité des autorités et non pas par auto-défense et tous les excès qui s'y attachent. Encore faut-il qu'il y ait un Etat de droit dans les faits et pas uniquement dans les mots.
Le pastoralisme au Sénégal est en danger alors que toutes les études montrent son importance en tant que mode de production dans les pays sahéliens. Hélas, l'image que montrent les pasteurs reste majoritairement négative auprès des populations. Les responsables politiques et à travers eux les Etats se doivent de valoriser le pastoralisme comme une activité essentielle dans les échanges économiques internes et externes. Ils se doivent de faire respecter les lois qu'ils ont votées et faire en sorte que l’élevage et agriculture, éleveurs et agriculteurs ne soient pas mis en concurrence mais en complémentarité. Tant qu'un nouveau regard ne sera pas porté par les politiques sur les éleveurs, il ne faudra pas s'étonner des réactions de la population quand un dérapage survient dans un village.
Il va falloir que l’Etat aide éleveurs à construire des enclos d’ou le bétail ne sortira que pour rejoindre l’abattoir. Les plus nantis peuvent créer des pâturages prives. Mais chacun doit comprendre que le temps de l’élevage a ciel ouvert est révolu. Avant il y avait de grandes superficies de terres non exploitées, qui servaient de pâturages naturels. Aujourd’hui, pas besoin de faire un dessin. Et pas besoin d’ajouter qu’aucun agriculteur n’assistera impassible au saccage de son champ par les bovins et ovins d’autrui.
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