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La candidature de Me Wade s’invite dans la prière du vendredi à la place de l’Obélisque

La prière de ce vendredi a été largement dominée par l’actualité sociopolitique, notamment la candidature du président sortant Me Abdoulaye Wade. C’est l’Imam Abdou Samath Mbacké qui a dirigé la prière. Son sermon a été axé sur la volonté du président de la République, de briguer un nouveau mandat à la tête du Sénégal.



S’adressant aux nombreuses personnes venues prendre part au rassemblement organisé sur les lieux par le Mouvement des forces vives de la Nation (M-23), le guide religieux a indiqué que cette « candidature inconstitutionnelle est plus que d’actualité ».
Il a ensuite appelé les fidèles à une « résistance pacifique » si la demande du secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) de solliciter les suffrages de ses compatriotes venait à être acceptée.

Après la prière, quelques participants au mouvement du M-23, se sont retirés. Mais à en croire l’un des responsables de l’organisation, « les gens vont se reposer un peu, déjeuner et se rassembler encore ».

Plusieurs leaders politiques membres du M23, comme Idrissa Seck (Rewmi), Macky Sall (APR), Youssou Ndour (FKCB), Abdoulaye Bathily (LD), Ibrahima Fall (Takhaw Tem), Ousmane Tanor Dieng (PS) et Cheikh Bamba Dièye (FSD/BJ) ont pris part à la prière organisée par le M23 à la place de l’Obélisque, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Pour l’heure, la candidature reste contestée par l’opposition et la société civile sénégalaise. Et tout le monde, de l’intérieur comme de l’extérieur, reste accroché à la déclaration finale du Conseil constitutionnel qui doit publier ce vendredi, la liste définitive des candidats officiels à la présidentielle de 2012.

Et au niveau de la place de l’Obélisque et au siège du Conseil constitutionnel, d’importants dispositifs sécuritaires sont déployés pour faire face à toute éventualité après le verdict final du Conseil constitutionnel. On ignore exactement, à quelle heure cette institution républicaine rendra publique sa décision.

A la place de l’Obélisque, on peut clairement remarquer que les organisateurs attendent que ce Conseil constitutionnel pour réagir positivement ou négativement. Mais tous les moyens restent permis, selon le président de la Convergence socialiste, interrogé par l’un de nos reporters sur le terrain. Au sein de la population, chacun reste aux aguets et  sur ces gardes.


Vendredi 27 Janvier 2012 - 17:39


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