Avant les premières tendances en faveur du «Oui», le premier enseignement qu’on tire du référendum de ce 20 mars 2016, c’est l’écrasante majorité des Sénégalais inscrits sur les listes électorales ont boudé le scrutin. On parle d’un taux de participation d’un peu plus de 40%, c'est-à-dire moins et de loin de la moitié des électeurs. Pourquoi sont-ils restés chez eux ? Des citoyens se prononcent sur Pressafrik.com et les hommes politiques en prennent pour leurs grades.
Prenant l’air sur la place de l’Indépendance, Idrissa ne fait toutefois pas partie de ceux qui ont boudé les bureaux de vote ce dimanche 20 mars. Ayant fait le déplacement, il indique avoir tout simplement accompli «son devoir de citoyen». «J’ai juste voté en tant que citoyen et c’est un devoir», lance-t-il. Idrissa qui ne s’arrête pas là, déplore : «Mais le référendum n’a pas d’intérêt pour un pays comme le Sénégal avec tous ces problèmes (chômage, les usines qui ferment pour manque d’argent, les professeurs qui vont en grève etc...)… ». Et, «ce qu’il faut retenir», souligne-t-il sur les résultats provisoires: «Les tendances se dégagent autour du «Oui». Mais cela n’empêche pas de jeter un regard froid et dire que le «Oui» n’a pas été plébiscité».
«Quand on est à près de 40% de taux de participation avec de 60 % de taux d’abstention, cela veut dire d’une part que les politiques ont intérêt à revoir leurs discours qui n’attirent plus», déclare Idrissa.
«Je n’ai pas eu l’opportunité de voter parce qu’une fois dans le bureau de vote, on m’a dit que la machine a rencontré un problème, alors c’était impossible pour moi de voter », explique pour sa part Mouhamadou Baba Camara qui se dit «soulagé». Ce, du fait qu’il «n’y a pas eu de violence dans le déroulement du scrutin».
Mouhamadou Baba Camara se dit toutefois «très surpris par les résultats» notamment «le pourcentage obtenu par le camp du «Non»». Selon lui, «ce n’était pas évident qu’ils puissent obtenir ce taux. Pour Macky Sall, c’est une victoire certes mais une victoire qu’il faut revoir». «Il va falloir qu’il revoit ses plans parce que sa victoire est très modeste par rapport à ses attentes», ajoute ce dernier.
«J’ai ma carte d’électeur mais je ne me suis pas déplacer pour voter parce que j’ai jugé que cela n’en valait pas la peine», scande Matar Guèye qui ne se fait plus d’illusions. «J’ai vécu plus de 15 ans en Europe mais les réalités sont différentes. En Afrique, les conditions sont vraiment très difficiles parce que nos dirigeants ne sont là que pour leurs propres intérêts. Ce ne sont pas les problèmes des Africains qui les préoccupent», martèle ce dernier.
Et dit-il: «Même avant la publication des résultats, je savais que Macky allait gagner. C’est évident, ça a toujours été le cas pour le pouvoir en place qui obtient toujours ce qu’il veut». «Jamais je ne ferais confiance aux hommes politiques parce qu’ils ne nous apportent rien de positif. Depuis cinq (5) ans je suis là et je n’ai de travail », se plaint-il.
Prenant l’air sur la place de l’Indépendance, Idrissa ne fait toutefois pas partie de ceux qui ont boudé les bureaux de vote ce dimanche 20 mars. Ayant fait le déplacement, il indique avoir tout simplement accompli «son devoir de citoyen». «J’ai juste voté en tant que citoyen et c’est un devoir», lance-t-il. Idrissa qui ne s’arrête pas là, déplore : «Mais le référendum n’a pas d’intérêt pour un pays comme le Sénégal avec tous ces problèmes (chômage, les usines qui ferment pour manque d’argent, les professeurs qui vont en grève etc...)… ». Et, «ce qu’il faut retenir», souligne-t-il sur les résultats provisoires: «Les tendances se dégagent autour du «Oui». Mais cela n’empêche pas de jeter un regard froid et dire que le «Oui» n’a pas été plébiscité».
«Quand on est à près de 40% de taux de participation avec de 60 % de taux d’abstention, cela veut dire d’une part que les politiques ont intérêt à revoir leurs discours qui n’attirent plus», déclare Idrissa.
«Je n’ai pas eu l’opportunité de voter parce qu’une fois dans le bureau de vote, on m’a dit que la machine a rencontré un problème, alors c’était impossible pour moi de voter », explique pour sa part Mouhamadou Baba Camara qui se dit «soulagé». Ce, du fait qu’il «n’y a pas eu de violence dans le déroulement du scrutin».
Mouhamadou Baba Camara se dit toutefois «très surpris par les résultats» notamment «le pourcentage obtenu par le camp du «Non»». Selon lui, «ce n’était pas évident qu’ils puissent obtenir ce taux. Pour Macky Sall, c’est une victoire certes mais une victoire qu’il faut revoir». «Il va falloir qu’il revoit ses plans parce que sa victoire est très modeste par rapport à ses attentes», ajoute ce dernier.
«J’ai ma carte d’électeur mais je ne me suis pas déplacer pour voter parce que j’ai jugé que cela n’en valait pas la peine», scande Matar Guèye qui ne se fait plus d’illusions. «J’ai vécu plus de 15 ans en Europe mais les réalités sont différentes. En Afrique, les conditions sont vraiment très difficiles parce que nos dirigeants ne sont là que pour leurs propres intérêts. Ce ne sont pas les problèmes des Africains qui les préoccupent», martèle ce dernier.
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