L’enquête démographique de "santé continue" de 2015 a révélé une légère hausse du taux de prévalence de l’excision chez les filles de moins de 14 ans, passant de 13 à 14,6%.
Selon Andréa Wojnar Diagne, si c’est en 1997 que le Sénégal a rejoint le mouvement mondial pour l’abandon de l’excision, avec la première déclaration publique de Malicounda Bambara, «20 ans après, l’excision continue à être considérée comme une norme sociale », a-t-elle déploré.
Malgré tout, a-t-elle avancé, «les raisons d’un changement existent». «La même enquête indiquant que parmi les femmes qui ont eu une fille depuis 2000, près de huit sur dix (8/10), soit 78%, pensent qu’il faut abandonner la pratique. Tout comme 80% chez les hommes de 15 à 45 ans», s'est-t-elle réjoui.
Selon Andréa Wojnar Diagne, si c’est en 1997 que le Sénégal a rejoint le mouvement mondial pour l’abandon de l’excision, avec la première déclaration publique de Malicounda Bambara, «20 ans après, l’excision continue à être considérée comme une norme sociale », a-t-elle déploré.
Malgré tout, a-t-elle avancé, «les raisons d’un changement existent». «La même enquête indiquant que parmi les femmes qui ont eu une fille depuis 2000, près de huit sur dix (8/10), soit 78%, pensent qu’il faut abandonner la pratique. Tout comme 80% chez les hommes de 15 à 45 ans», s'est-t-elle réjoui.
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