Le ministre de la Solidarité et de la Recontruction du Nord se veut optimiste : «Le Mali est prêt à accueillir ses citoyens dans la dignité », a déclaré Hamadou Konaté. Selon lui, neuf sites d'accueil sur les vingt-et-un prévus ont déjà été aménagés. «Des commissions tripartites vont travailler sur les conditions pratiques du retour et un plan de rapatriement sera mis en œuvre le plus rapidement possible», a-t-il annoncé.
Mais la plupart des réfugiés n'envisagent pas ce retour. En matière de sécurité comme de reconstruction, ils estiment que la mise en œuvre de l'accord de paix n'a quasiment pas débuté et préfèrent donc rester pour le moment à Mbera.
Car même si la vie est difficile dans le camp, les besoins de base en éducation, santé et assainissement sont pourvus. Et la sécurité assurée. « Chez nous, les hommes armés sont partout ; même dans les villes où sont situés les sites d'accueil, il y a des attaques », explique un jeune réfugié. «Et si tu arrives vivant dans ta localité, il n'y a plus rien, puits gâtés, maisons détruites : il faut un minimum de sécurité et de reconstruction pour qu'on puisse rentrer», souligne-t-il.
«L'insécurité dans cette région n'est pas le fait des mouvements armés, mais du terrorisme international», a tenu a préciser le ministre de la Solidarité. « Nous ne pouvons donc attendre la fin de la lutte anti-terroriste pour recevoir nos compatriotes ou non », a-t-il conclu.
Source: Rfi.fr
Mais la plupart des réfugiés n'envisagent pas ce retour. En matière de sécurité comme de reconstruction, ils estiment que la mise en œuvre de l'accord de paix n'a quasiment pas débuté et préfèrent donc rester pour le moment à Mbera.
Car même si la vie est difficile dans le camp, les besoins de base en éducation, santé et assainissement sont pourvus. Et la sécurité assurée. « Chez nous, les hommes armés sont partout ; même dans les villes où sont situés les sites d'accueil, il y a des attaques », explique un jeune réfugié. «Et si tu arrives vivant dans ta localité, il n'y a plus rien, puits gâtés, maisons détruites : il faut un minimum de sécurité et de reconstruction pour qu'on puisse rentrer», souligne-t-il.
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