Le gouvernement du Niger a annoncé samedi qu'il va débloquer 2 milliards FCFA pour dédommager des enfants de Tibiri (centre-sud nigérien) victimes il y a 20 ans d'une eau polluée.
Ces enfants ont développé des malformations graves, jambes et dos arqués, têtes volumineuses, os fragilisés, dents rougeâtres, etc., après avoir bu de l'eau à forte teneur en fluor.
En 2001, le Centre de santé de Tibiri avait dénombré 4.918 garçons et filles atteints par diverses malformations provoquées par un taux excessif de fluor dans l'eau distribuée entre 1985 et 2000 par la Société nigérienne des eaux (SNE-publique).
Une autre enquête de 2002, diligentée par la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), avait confirmé une teneur en fluorures supérieure à 3mg/litre et grimpant parfois à 6,4 mg/litre.
Une teneur largement supérieure à la norme de 1,5 mg/litre de l'OMS.
La FIDH avait accusé les responsables de la SNE d'avoir "caché cet empoisonnement aux populations".
"Nous allons payer. Il n'y a pas de raison que la justice tranche et que le gouvernement ne s'y plie pas", a déclaré à la télévision publique, Hassoumi Massoudou, le ministre nigérien des Finances.
Le scandale "des enfants de Tibiri" a été révélé en 2000 par l'Association nigérienne de défense des droits de l'homme (ANDDH).
Elle avait été alertée par des médecins inquiets de la multiplication de cas de malformations graves chez les enfants âgés de 15 mois à 15 ans.
Ces enfants ont développé des malformations graves, jambes et dos arqués, têtes volumineuses, os fragilisés, dents rougeâtres, etc., après avoir bu de l'eau à forte teneur en fluor.
En 2001, le Centre de santé de Tibiri avait dénombré 4.918 garçons et filles atteints par diverses malformations provoquées par un taux excessif de fluor dans l'eau distribuée entre 1985 et 2000 par la Société nigérienne des eaux (SNE-publique).
Une autre enquête de 2002, diligentée par la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), avait confirmé une teneur en fluorures supérieure à 3mg/litre et grimpant parfois à 6,4 mg/litre.
Une teneur largement supérieure à la norme de 1,5 mg/litre de l'OMS.
La FIDH avait accusé les responsables de la SNE d'avoir "caché cet empoisonnement aux populations".
"Nous allons payer. Il n'y a pas de raison que la justice tranche et que le gouvernement ne s'y plie pas", a déclaré à la télévision publique, Hassoumi Massoudou, le ministre nigérien des Finances.
Le scandale "des enfants de Tibiri" a été révélé en 2000 par l'Association nigérienne de défense des droits de l'homme (ANDDH).
Elle avait été alertée par des médecins inquiets de la multiplication de cas de malformations graves chez les enfants âgés de 15 mois à 15 ans.
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