Du nouveau dans l’affaire Philomène Diohine Sène du nom de cette jeune musicienne sénégalaise établie en France et qui avait été arrêtée il y a de cela trois ans après avoir égorgé ses trois enfants. Les faits s’étaient produits le 22 février 2013 au domicile familial de Dampmart (Seine-et-Marne, France) : ce matin-la, les trois enfants, Laurent (10 ans), Gnilane (14 ans) et Valentin (16 ans), avaient été retrouvés par leur père, un médecin, dans un bain de sang, le crâne fracassé. Deux d’entre eux avaient été aussi égorgés.
Interpellée à Paris, le lendemain, la chanteuse âgée de près de 41 ans avait été internée d’office, incapable de tenir des propos cohérents, puis mise en examen pour meurtre un mois plus tard. Mais après trois ans de procédure, elle pourrait échapper à la cours d’assises : dans un arrêt de 20 mai 2016, la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris a reconnu qu’un « trouble psychique ou neuropsychique » a « aboli son discernement ou le contrôle de ses actes » au moment des faits, et conclu à son irresponsabilité pénale.
Si Philomène Sène a échappé aux Assises, ce n’est pas le cas pour Fabienne Kabou, cette Sénégalaise qui avait noyé sa fille âgée de 15 ans. Elle comparaîtra devant les Assises à Saint-Omer le 20 juin prochain. La jeune Adélaïde avait été livrée aux flots glacés dans la nuit du 19 novembre 2013. « Je l’ai posée, je lui ai parlé, je lui ai demandé pardon », avait livré Fabienne Kabou au juge d’instruction un mois après son geste, avançant avoir agi sous l’influence d’une force irrésistible lui imposant de rendre Adélaïde à la mer. Deux ans d’investigations et d’expertises n’ont pas éclairci tous les ressorts de ce singulier infanticide. Le procès de Fabienne Kabou promet d’en sonder les mystères. La personnalité de cette femme qui préparait une thèse en Philosophie, surprend et fascine, rapporte « Libération ».
Interpellée à Paris, le lendemain, la chanteuse âgée de près de 41 ans avait été internée d’office, incapable de tenir des propos cohérents, puis mise en examen pour meurtre un mois plus tard. Mais après trois ans de procédure, elle pourrait échapper à la cours d’assises : dans un arrêt de 20 mai 2016, la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris a reconnu qu’un « trouble psychique ou neuropsychique » a « aboli son discernement ou le contrôle de ses actes » au moment des faits, et conclu à son irresponsabilité pénale.
Si Philomène Sène a échappé aux Assises, ce n’est pas le cas pour Fabienne Kabou, cette Sénégalaise qui avait noyé sa fille âgée de 15 ans. Elle comparaîtra devant les Assises à Saint-Omer le 20 juin prochain. La jeune Adélaïde avait été livrée aux flots glacés dans la nuit du 19 novembre 2013. « Je l’ai posée, je lui ai parlé, je lui ai demandé pardon », avait livré Fabienne Kabou au juge d’instruction un mois après son geste, avançant avoir agi sous l’influence d’une force irrésistible lui imposant de rendre Adélaïde à la mer. Deux ans d’investigations et d’expertises n’ont pas éclairci tous les ressorts de ce singulier infanticide. Le procès de Fabienne Kabou promet d’en sonder les mystères. La personnalité de cette femme qui préparait une thèse en Philosophie, surprend et fascine, rapporte « Libération ».
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