Pour les élections législatives du 1er septembre 2018, le mouvement anti-esclavagiste IRA, présentera une ancienne "esclave" comme candidate.
Habi Mint Rabah, aujourd'hui militante de l'initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste, a été libérée en 2008.
«Je suis devenue esclave à l'âge de 5 ans. Chaque jour, je devais m'occuper du troupeau. Chaque nuit, j'étais violée par mon maître. J'ai toujours cru, sans vraiment comprendre, que c'était normal», avait-elle précisé, peu après sa libération.
Habi Mint Rabah a été sauvée grâce à son frère Bilal Ould Rabah, qui avait réussi à se libérer. Dans sa fuite, il avait alerté les organisations de défense des droits de l'homme et le mouvement IRA, dont la mobilisation a abouti à la libération de sa sœur, réduite en esclavage pendant plus de trente-cinq années.
La candidature de l'ancienne "esclave" a été rendue possible grâce à l'alliance signée le 30 mai dernier, entre l'IRA et le parti Sawab.
« C'est une victime de l'esclavage qu'on a libérée. Elle est dans nos rangs, militante, et c'est elle qui va porter la contradiction au groupe dominant esclavagiste, dans le futur Parlement mauritanien », a précisé Biram Dah Abeid, le président du mouvement IRA.
Habi Mint Rabah, aujourd'hui militante de l'initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste, a été libérée en 2008.
«Je suis devenue esclave à l'âge de 5 ans. Chaque jour, je devais m'occuper du troupeau. Chaque nuit, j'étais violée par mon maître. J'ai toujours cru, sans vraiment comprendre, que c'était normal», avait-elle précisé, peu après sa libération.
Habi Mint Rabah a été sauvée grâce à son frère Bilal Ould Rabah, qui avait réussi à se libérer. Dans sa fuite, il avait alerté les organisations de défense des droits de l'homme et le mouvement IRA, dont la mobilisation a abouti à la libération de sa sœur, réduite en esclavage pendant plus de trente-cinq années.
La candidature de l'ancienne "esclave" a été rendue possible grâce à l'alliance signée le 30 mai dernier, entre l'IRA et le parti Sawab.
« C'est une victime de l'esclavage qu'on a libérée. Elle est dans nos rangs, militante, et c'est elle qui va porter la contradiction au groupe dominant esclavagiste, dans le futur Parlement mauritanien », a précisé Biram Dah Abeid, le président du mouvement IRA.
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