L’examen du baccalauréat général a officiellement démarré ce lundi 1ᵉʳ juillet 2025 sur l’ensemble du territoire national. À Dakar, de nombreux candidats interrogés à la sortie des salles d’examen ont jugé cette première journée « globalement abordable ». Si certains ont trouvé les épreuves abordables, d’autres ont souligné la longueur des exercices ou la difficulté à cerner le sujet en raison de la complexité du texte à analyser.
Démarrage sans problème
Au lycée Seydou Nourou Tall, qui abrite le jury 117, le proviseur, également chef de centre, s’est exprimé sur le bon déroulement de cette première journée.
« Les candidats sont venus ce matin. Nous avons démarré la journée sans problème. Nous avons quatre séries : L, S1, S2 et S2A. La présidente était présente, avec la mallette et les clés nécessaires à la sécurisation des épreuves. Les surveillants étaient également venus en nombre. Nous avons commencé par l'épreuve de philosophie pour les candidats de la série L et par l'épreuve de sciences physiques pour les candidats des séries S1 et S2. Notre effectif est de 438 candidats. 410 candidats ont composé, car 28 autres étaient absents. Il y a 202 garçons et 208 filles. Concernant les interdictions, l’office du Bac a pris des mesures qui ont été respectées par les élèves », a déclaré Mouhamad Fadel Diop, proviseur et chef de centre du Lycée Saïdou Nourou Tall.
M. Diop se réjouit également des résultats de l’année dernière, où ils ont battu leur propre record avec 95,60 % de réussite et 78 mentions.
Les épreuves jugées « abordables »
Parmi les premiers interrogés, certains candidats esquivent les questions et manifestent leur timidité. Plus loin, à l’ombre d’un arbre dans la cour de l’école, un groupe d’élèves de l’Institut islamique de Dakar, en classes de première et de terminale, accepte de témoigner sous couvert d’anonymat. Souriantes, elles estiment que les épreuves étaient « abordables », même si elles déplorent la longueur des exercices, qui ne leur a pas permis de tout traiter dans le temps imparti.
Même son de cloche du côté du lycée Mariama Ba. Ndeye Yacine Dieng, Seybatou Dieye, Oumou K. Diallo, Hanna Diko et Khadidiatou Diallo, toutes élèves en série S2, partagent un avis similaire. « Les épreuves sont vraiment à notre portée. Tous les sujets qui sont sortis nous ont été vus en classe avec le professeur. Mais le problème est que les exercices étaient trop longs », confie Ndeye Yacine Dieng.
Au lycée Amadou Hampâté Bâ, le professeur Bhen Toguebay est le chef de centre. Il présente les statistiques et le personnel mobilisé pour l’occasion. « Nous avons trois jurys au centre Amadou Hampaté Ba : le jury 1, le jury 2 et le jury S2 qui regroupent au total 1 270 candidats. Il y a 496 garçons et 794 filles. Nous avons mis à la disposition de l’office du bac 23 salles d’examen. Nous avons également mobilisé 9 secrétaires. Quarante-deux candidats étaient également absents », explique le chef du centre.
Pour empêcher tout cas de tricherie, il précise que la sécurité est assurée à deux niveaux : « Nous avons, au niveau de Hampaté Ba, un système de sécurité géré par une société privée. Le deuxième niveau est assuré par la police, présente sur le centre », affirme le Pr Toguebay.
Au centre d’examen Saint-Pierre, situé dans la Zone A, à proximité de l’église Sainte-Thérèse, les premières épreuves du baccalauréat 2025 se sont déroulées dans le calme. Isidore Senghor, chef du centre adjoint, a assuré que tout s’est passé dans de bonnes conditions.
« Nous avons le jury 1172 avec deux séries L et L2. L’épreuve a bien démarré ce matin à 7 h 30’, en présence des forces de l’ordre qui sont là en nombre. Aucun incident n’est à signaler », a-t-il confié.
Il a également précisé les chiffres de la journée : « Nous avons 5 absents en L et 17 en L2. Il y a 13 filles et 9 garçons », a-t-il fait savoir.
Les épreuves du premier tour prendront fin ce jeudi 3 juillet. Cette année, 166 402 candidats, dont 59,08 % de filles, sont répartis dans 480 centres à travers le pays.
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