Le 1er Forum économique francophone se poursuit ce matin au tour de panels qui cherchent à mettre en place un cadre adéquat pour la concrétisation de cette Francophonie économique. Sur le thème : Laissez les circuler! L’objectif était de chercher à voir comment faciliter les échanges dans l'espace économique et créer le cadre juridique adéquat.
Il s'agissait de voir quels sont les freins à l'échange des biens, services, capitaux et travailleurs au sein de cet espace Francophone. C'est en quelque sorte une possibilité de mettre en place une sorte de carte permettant aux voyageurs d'affaires de se déplacer sans visas. En entendant Mansour Kama, président de la Confédération nationale des entreprises du Sénégal, on a l'impression que les autorités des pays du Nord sont obnubilées par la méfiance envers les Africains. « Dans chaque demande de visas, on a l'impression qu'ils voient derrière un émigré potentiel. Pour les jeunes entrepreneurs Africains, la bonne nouvelle dans cette situation est qu'ils ont pris la peine d'aller voir ailleurs. C'est évident que c'est un manque à gagner pour la France ».
Selon lui, pour la construction de cet espace d'échange économique, la mobilité et complémentarité doivent être le cadre des affaires au sein de la Francophonie. Pour sa part, Yousouf Ouedraogo, Conseiller spécial du directeur de la Banque Mondiale (BM), il a rejeté le manque de volonté pour certains états. Ce qui se traduit dans les demandes de visas. « Il n'y a pas de volonté pour aller au bout de cette intégration entre francophones. Ne soyez pas étonner que les étudiants aillent de moins en moins en France. C'est parce que les Etats-Unis, le Canada... offrent plus de facilités, même la chine le dernier arrivé, offre plus de facilité ».
Il s'agissait de voir quels sont les freins à l'échange des biens, services, capitaux et travailleurs au sein de cet espace Francophone. C'est en quelque sorte une possibilité de mettre en place une sorte de carte permettant aux voyageurs d'affaires de se déplacer sans visas. En entendant Mansour Kama, président de la Confédération nationale des entreprises du Sénégal, on a l'impression que les autorités des pays du Nord sont obnubilées par la méfiance envers les Africains. « Dans chaque demande de visas, on a l'impression qu'ils voient derrière un émigré potentiel. Pour les jeunes entrepreneurs Africains, la bonne nouvelle dans cette situation est qu'ils ont pris la peine d'aller voir ailleurs. C'est évident que c'est un manque à gagner pour la France ».
Selon lui, pour la construction de cet espace d'échange économique, la mobilité et complémentarité doivent être le cadre des affaires au sein de la Francophonie. Pour sa part, Yousouf Ouedraogo, Conseiller spécial du directeur de la Banque Mondiale (BM), il a rejeté le manque de volonté pour certains états. Ce qui se traduit dans les demandes de visas. « Il n'y a pas de volonté pour aller au bout de cette intégration entre francophones. Ne soyez pas étonner que les étudiants aillent de moins en moins en France. C'est parce que les Etats-Unis, le Canada... offrent plus de facilités, même la chine le dernier arrivé, offre plus de facilité ».
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