Il y a douze ans jour pour jour que le peuple sénégalais s’était dressé, devant l’Assemblée nationale, contre le projet de loi du Ticket présidentiel de l’ancien président Me Abdoulaye Wade. Une manifestation autorisée qui avait débouché sur des affrontements entre forces de l’ordre sur le retrait du projet de loi qui allait permettre au Président sortant d’être déclaré vainqueur des élections avec 25% des suffrages. Ce vendredi 23 Juin 2023, PressAfrik qui a fait un tour dans les quartiers de la Sicap, a interrogé les habitants sur ces événements qui avaient secoué le pays à cette époque.
Trouvé devant un troupeau de moutons, Ousmane Sy témoin des événements condamne les actes d'alors qui ont conduit à ces émeutes qui avaient troublés le pays : « Je me souviens encore de cette chaude journée de 2011, le Président Wade n’aurait jamais dû penser à ce vote. Les sénégalais n’aiment pas que l’on touche à la Constitution alors il n’avait qu'à faire ses mandats et quitter le pouvoir calmement. Et je pense que ce qui s’était passé à cette époque est similaire à ce que l’on vit actuellement avec un Président (Macky Sall) qui ne veut pas quitter le pouvoir et un peuple qui refuse catégoriquement un 3e mandat ».
A quelques mètres, Trax pense pareil que son voisin : « je trouve que ce qui s’est passé le 23 juin 2011 n’est qu’une continuité de ce que l’on vit avec ce régime. Mais il faut savoir que cette jeunesse est beaucoup plus engagée que ceux d'avant. Et comme leurs ainés, ils ne vont pas accepter un changement de la Constitution ou permettre à un gouvernement de faire ce qu’il veut avec le pays » souligne-t-il.
Une décennie après, le peuple sénégalais pense toujours que c’est le même régime que l’on vit jusqu’à présent et que la population doit continuer à se mobiliser pour poursuivre la lutte.
Trouvé devant un troupeau de moutons, Ousmane Sy témoin des événements condamne les actes d'alors qui ont conduit à ces émeutes qui avaient troublés le pays : « Je me souviens encore de cette chaude journée de 2011, le Président Wade n’aurait jamais dû penser à ce vote. Les sénégalais n’aiment pas que l’on touche à la Constitution alors il n’avait qu'à faire ses mandats et quitter le pouvoir calmement. Et je pense que ce qui s’était passé à cette époque est similaire à ce que l’on vit actuellement avec un Président (Macky Sall) qui ne veut pas quitter le pouvoir et un peuple qui refuse catégoriquement un 3e mandat ».
A quelques mètres, Trax pense pareil que son voisin : « je trouve que ce qui s’est passé le 23 juin 2011 n’est qu’une continuité de ce que l’on vit avec ce régime. Mais il faut savoir que cette jeunesse est beaucoup plus engagée que ceux d'avant. Et comme leurs ainés, ils ne vont pas accepter un changement de la Constitution ou permettre à un gouvernement de faire ce qu’il veut avec le pays » souligne-t-il.
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