Le 26 septembre 2025, le Sénégal commémorera le 23ᵉ anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola ». À quelques jours de cette date symbolique, le Comité d’initiative pour l’érection du Musée-Mémorial Le Joola a tenu, ce jeudi 18 septembre à Dakar, une conférence de presse au cours de laquelle il a réitéré deux revendications majeures : la réouverture du dossier judiciaire et le renflouement du navire.
« Le dossier du Joola a été injustement classé sans suite. Aujourd’hui 23 ans après nous pensons que si la lumière est faite sur le Joola, si ce dossier est ramené à sa juste place et jugé convenablement, il n’y a rien de mieux aujourd’hui comme baromètre de tester la justice sénégalaise et la volonté du nouveau régime d’en faire son fer de lance », déclaré Samsidine Aidara, porte parole du comité.
Le collectif insiste également sur le renflouement de l’épave, présenté comme un impératif moral. « Renflouer le bateau est aussi une question de justice sociale. Vingt ans après le naufrage, le bateau n’est toujours pas renfloué malgré les engagements répétés de l’État à le faire. Le renflouement est aussi un acte de respect de la dignité humaine », a-t-il rappelé.
Selon le comité, laisser les dépouilles des victimes dans l’épave au nom de contraintes financières ou psychologiques est inacceptable.
« Alors, est-il possible, un seul instant, de penser que les familles acceptent, l’esprit apaisé, de laisser leurs proches coincés dans l’épave du bateau, sous prétexte que renflouer créerait de nouveaux traumatismes ou coûterait cher ? Non ! Le renflouement de l’épave du Joola n’est pas juste une question technique et financière. C’est aussi et surtout une occasion unique de faire véritablement le deuil et de connaître toute la vérité sur le naufrage ».
Pour rappel, le 26 septembre 2002, le Joola sombrait en pleine nuit au large de la Gambie. Le bateau avait quitté quelques heures plus tôt le port de Ziguinchor, au sud du Sénégal, pour Dakar. La catastrophe a fait officiellement 1863 morts. Ce naufrage reste l’une des pires catastrophes maritimes au monde depuis celui du Titanic.
« Le dossier du Joola a été injustement classé sans suite. Aujourd’hui 23 ans après nous pensons que si la lumière est faite sur le Joola, si ce dossier est ramené à sa juste place et jugé convenablement, il n’y a rien de mieux aujourd’hui comme baromètre de tester la justice sénégalaise et la volonté du nouveau régime d’en faire son fer de lance », déclaré Samsidine Aidara, porte parole du comité.
Le collectif insiste également sur le renflouement de l’épave, présenté comme un impératif moral. « Renflouer le bateau est aussi une question de justice sociale. Vingt ans après le naufrage, le bateau n’est toujours pas renfloué malgré les engagements répétés de l’État à le faire. Le renflouement est aussi un acte de respect de la dignité humaine », a-t-il rappelé.
Selon le comité, laisser les dépouilles des victimes dans l’épave au nom de contraintes financières ou psychologiques est inacceptable.
« Alors, est-il possible, un seul instant, de penser que les familles acceptent, l’esprit apaisé, de laisser leurs proches coincés dans l’épave du bateau, sous prétexte que renflouer créerait de nouveaux traumatismes ou coûterait cher ? Non ! Le renflouement de l’épave du Joola n’est pas juste une question technique et financière. C’est aussi et surtout une occasion unique de faire véritablement le deuil et de connaître toute la vérité sur le naufrage ».
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