Les épreuves du baccalauréat à Madagascar ont été perturbées par plusieurs fuites de sujets des épreuves de physique-chimie et d’histoire-géo sur les réseaux sociaux, mais aussi dans certains établissements. Une enquête est menée par la gendarmerie. Des professeurs et des élèves ont été arrêtés.
Ces fuites de sujets ont créé la panique dans plusieurs lycées notamment à Tamatave, dans l’est du pays et dans la capitale, Antananarivo. Les épreuves ont été repoussées de plusieurs heures.
Une vingtaine de professeurs et d’élèves ont été interpellés indique le général Richard Ravalomanana, le secrétaire d’État en charge de la gendarmerie nationale : « Il y avait des fuites de sujets. Sur l’ensemble du territoire, on était un petit peu surpris, parce qu’on ne s’attendait pas à ça ».
Les élèves impliqués ont pu continuer leur examen, mais seront entendus à nouveau dans le cadre de l’enquête. Devant le lycée Jean-Joseph Rabearivelo, cette histoire de fuite de sujets est sur toutes les lèvres des candidats. Parmi eux Nomena et Finoana, 17 ans : « On est stressés parce qu’on nous a dit qu’on allait recommencer le bac ». « Ça m’a beaucoup perturbée, parce que mes concentrations sont perdues ».
À quelques mètres, Jonathan 15 ans révise son épreuve de SVT : « Tous les élèves sont en colère. C’est une insulte envers nos capacités. On dirait que le gouvernement s’en fiche. Il n’y a aucune organisation ».
Pour l’heure, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé que les élèves du lycée d’Alarobia à Antananarivo doivent repasser ce vendredi l’épreuve de physique chimie.
Ces fuites de sujets ont créé la panique dans plusieurs lycées notamment à Tamatave, dans l’est du pays et dans la capitale, Antananarivo. Les épreuves ont été repoussées de plusieurs heures.
Une vingtaine de professeurs et d’élèves ont été interpellés indique le général Richard Ravalomanana, le secrétaire d’État en charge de la gendarmerie nationale : « Il y avait des fuites de sujets. Sur l’ensemble du territoire, on était un petit peu surpris, parce qu’on ne s’attendait pas à ça ».
Les élèves impliqués ont pu continuer leur examen, mais seront entendus à nouveau dans le cadre de l’enquête. Devant le lycée Jean-Joseph Rabearivelo, cette histoire de fuite de sujets est sur toutes les lèvres des candidats. Parmi eux Nomena et Finoana, 17 ans : « On est stressés parce qu’on nous a dit qu’on allait recommencer le bac ». « Ça m’a beaucoup perturbée, parce que mes concentrations sont perdues ».
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