Le conseil des gouverneurs du FMI a approuvé pour le Sénégal un montant de 246,237 milliards Fcfa au titre de ces DTS. Sur cette manne qui provient des bords du Potomac, à Washington, les 196,237 milliards Fcfa seront utilisés au cours de cette année 2021 finissante tandis que les 50 milliards Fcfa restants seront gardés en réserve pour servir l’année prochaine.
Bien évidemment, pour intégrer cet afflux de fonds supplémentaires dans le budget, il fallait le réaménager à travers une Loi des finances rectificative. C’est ce qui justifiait en très grande partie l’élaboration de celle adoptée lundi par l’Assemblée nationale. Toutefois, à en croire le ministre des Finances et du Budget, ce n’était pas là la seule raison.
Selon Abdoulaye Daouda Diallo, en effet, la nécessité d’assurer les compensations tarifaires de la SENELEC et de couvrir les pertes commerciales du Groupement des Producteurs pétroliers (Gpp) constituait un autre élément qui justifiait le vote de cette seconde LFR. Dans ce cadre, une somme additionnelle de 35 milliards Fcfa de Fcfa a été budgétisée « pour conforter la compensation tarifaire en faveur de la SENELEC ».
Les nouvelles ressources constituées par les DTS seront aussi destinées à la santé, à la protection sociale et à la relance économique. Il s’agira, en partie, de payer des dettes, dans le secteur de l’énergie, on l’a vu avec la Senelec et le GPP, et le BTP, en particulier. Notamment, on suppose, les entreprises construisant diverses universités à travers le pays et pour lesquelles certains chantiers sont à l’arrêt poussant épisodiquement étudiants et enseignants à monter au créneau pour exiger leur achèvement. Gestionnaires d’établissements de l’enseignement supérieur privé accueillant des bacheliers orientés par l’Etat et concessionnaires du nettoiement, entre autres, ne sont pas en reste et ces DTS viennent donc à point nommé pour permettre à l’Etat de procéder à un saupoudrage entre ses nombreux créanciers sur le plan intérieur…
Ce n’est pas tout puisque cette seconde LFR de l’année 2021 consacre aussi l’intégration au budget des recettes prélevées au profit du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD) et la contribution forfaitaire à la charge de l’employeur (CFCE). Last but not least, il y a aussi les recettes provenant de la convention de dettes croisées avec la Senelec pour un montant de 68,95 milliards Fcfa.
Par rapport à la première LFR 2021, qui était arrêtée en recettes à 3170,4 milliards Fcfa et en dépenses à 3987,5 milliards Fcfa, la LFR adoptée hier connait une hausse des recettes de 74,4 milliards Fcfa ainsi qu’une hausse des dépenses de 224,4 milliards Fcfa. Selon toujours le ministre des Finances et du Budget, le déficit budgétaire devrait se situer à 6,3 % du PIB contre 5,4 % prévu dans la LFR1.
Pas étonnant que le déficit s’accroisse avec ces dépenses qui prennent l’ascenseur au moment où les recettes, elles, peinent à gravir les escaliers du train de vie ruineux de l’Etat, indique Le Témoin.
Bien évidemment, pour intégrer cet afflux de fonds supplémentaires dans le budget, il fallait le réaménager à travers une Loi des finances rectificative. C’est ce qui justifiait en très grande partie l’élaboration de celle adoptée lundi par l’Assemblée nationale. Toutefois, à en croire le ministre des Finances et du Budget, ce n’était pas là la seule raison.
Selon Abdoulaye Daouda Diallo, en effet, la nécessité d’assurer les compensations tarifaires de la SENELEC et de couvrir les pertes commerciales du Groupement des Producteurs pétroliers (Gpp) constituait un autre élément qui justifiait le vote de cette seconde LFR. Dans ce cadre, une somme additionnelle de 35 milliards Fcfa de Fcfa a été budgétisée « pour conforter la compensation tarifaire en faveur de la SENELEC ».
Les nouvelles ressources constituées par les DTS seront aussi destinées à la santé, à la protection sociale et à la relance économique. Il s’agira, en partie, de payer des dettes, dans le secteur de l’énergie, on l’a vu avec la Senelec et le GPP, et le BTP, en particulier. Notamment, on suppose, les entreprises construisant diverses universités à travers le pays et pour lesquelles certains chantiers sont à l’arrêt poussant épisodiquement étudiants et enseignants à monter au créneau pour exiger leur achèvement. Gestionnaires d’établissements de l’enseignement supérieur privé accueillant des bacheliers orientés par l’Etat et concessionnaires du nettoiement, entre autres, ne sont pas en reste et ces DTS viennent donc à point nommé pour permettre à l’Etat de procéder à un saupoudrage entre ses nombreux créanciers sur le plan intérieur…
Ce n’est pas tout puisque cette seconde LFR de l’année 2021 consacre aussi l’intégration au budget des recettes prélevées au profit du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD) et la contribution forfaitaire à la charge de l’employeur (CFCE). Last but not least, il y a aussi les recettes provenant de la convention de dettes croisées avec la Senelec pour un montant de 68,95 milliards Fcfa.
Par rapport à la première LFR 2021, qui était arrêtée en recettes à 3170,4 milliards Fcfa et en dépenses à 3987,5 milliards Fcfa, la LFR adoptée hier connait une hausse des recettes de 74,4 milliards Fcfa ainsi qu’une hausse des dépenses de 224,4 milliards Fcfa. Selon toujours le ministre des Finances et du Budget, le déficit budgétaire devrait se situer à 6,3 % du PIB contre 5,4 % prévu dans la LFR1.
Pas étonnant que le déficit s’accroisse avec ces dépenses qui prennent l’ascenseur au moment où les recettes, elles, peinent à gravir les escaliers du train de vie ruineux de l’Etat, indique Le Témoin.
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