L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) est dans tous ses états après le vote du projet de loi organique portant statut des magistrats. Maguette Diop, président de l’UMS déplore l’attitude des députés, alerte l’opinion publique sur la situation. Les magistrats comptent user de tous les moyens légaux pour avoir gain de cause.
Maguette Diop de l’UMS dit avoir constaté «avec un sentiment de désolation total» l’adoption du projet de loi organique portant statut des Magistrats. «On ne peut pas parler d’un Etat de droit si on n’a pas un pouvoir judiciaire fort, crédible, indépendant», indique-t-il au micro de la Tfm.
Avant de dénoncer: «Depuis que la Justice est justice au Sénégal, depuis que la magistrature fonctionne au Sénégal, il n’y a qu’un seul statut qui régit uniformément tous les magistrats, du Premier président de la Cour suprême jusqu’au juge suppléant. Pourquoi attendre en 2016 pour y apporter de telles dérogations que nous avons jugées foncièrement discriminatoires. C’est ça que nous dénonçons, j’estime qu’il faut que nous revenions à l’orthodoxie».
A l’endroit des députés, le président de l’UMS ne manque pas de lancer «qu’ils ont endossé une responsabilité historique d’avoir adopté un texte pour l’imposer aux magistrats». «Ce texte on l’a dit et redit va fragiliser la magistrature. L’opinion publique doit le savoir», plaide-t-il.
Loin d’abdiquer, l’UMS compte poursuivre le combat. «Ils l’ont fait mais nous aussi nous n’allons pas baisser les bras. Nous allons user de tous les moyens de droit qui seront à notre disposition pour que Justice nous soit rendue et absolument rien ne pourra nous détourner de cette trajectoire», prévient le magistrat.
Maguette Diop de l’UMS dit avoir constaté «avec un sentiment de désolation total» l’adoption du projet de loi organique portant statut des Magistrats. «On ne peut pas parler d’un Etat de droit si on n’a pas un pouvoir judiciaire fort, crédible, indépendant», indique-t-il au micro de la Tfm.
Avant de dénoncer: «Depuis que la Justice est justice au Sénégal, depuis que la magistrature fonctionne au Sénégal, il n’y a qu’un seul statut qui régit uniformément tous les magistrats, du Premier président de la Cour suprême jusqu’au juge suppléant. Pourquoi attendre en 2016 pour y apporter de telles dérogations que nous avons jugées foncièrement discriminatoires. C’est ça que nous dénonçons, j’estime qu’il faut que nous revenions à l’orthodoxie».
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