L'affaire ASER (Agence Sénégalaise d’Electrification rurale) prend une tournure politique. Le mercredi 17 décembre 2025, la Cour suprême a examiné le recours pour excès de pouvoir déposé par l'agence le 24 octobre 2024. Le verdict a été mis en délibéré pour le 21 janvier 2026.
Le député de l'opposition Thierno Alassane Sall a soulevé une anomalie dans l'attribution du dossier au sein de la haute juridiction. Selon lui, le dossier aurait été orienté vers une chambre inadaptée pour traiter un acte administratif. « L'affaire a été confiée à la Deuxième Chambre civile et commerciale, alors qu'il s'agit d'un recours pour excès de pouvoir. Cela relève normalement de la compétence des Chambres administratives », a alerté le président de la République des Valeurs.
Le parlementaire va plus loin en dénonçant un conflit d’intérêts potentiel. D’après « L'Observateur », il a souligné que le magistrat présidant cette chambre est le même que celui ayant rendu l’ordonnance de rétractation du 21 février 2025, une décision qui avait déjà neutralisé une ordonnance initiale favorable à la transparence, sans « élément nouveau sérieux ».
A cet effet, Thierno Alassane Sall a déclaré que toute décision issue de cette chambre serait, à ses yeux, « nulle d'effet ». Il a appelé le président de la République, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), à veiller à ce que la justice ne soit pas instrumentalisée pour « brouiller les cartes » dans un dossier où l'exigence de reddition de comptes est pressante
Pour l'ancien ministre, cette soudaine « activation » de la Cour suprême n'est qu'un écran de fumée destiné à masquer l'essentiel qui est la « destination des fonds publics ». « Cette décision ne pourra aucunement débloquer le projet tant que la clarté ne sera pas faite sur les 37 milliards », a-t-il fustigé.
Par ailleurs, le quotidien d’information a indiqué que les bailleurs de fonds espagnols exigent toujours des éclaircissements sur l'usage de l'avance de démarrage de 37 milliards de FCFA. Cependant, le Pool judiciaire financier, via la Section de recherches, poursuit ses investigations pour faire la lumière sur ce montant.
Le député de l'opposition Thierno Alassane Sall a soulevé une anomalie dans l'attribution du dossier au sein de la haute juridiction. Selon lui, le dossier aurait été orienté vers une chambre inadaptée pour traiter un acte administratif. « L'affaire a été confiée à la Deuxième Chambre civile et commerciale, alors qu'il s'agit d'un recours pour excès de pouvoir. Cela relève normalement de la compétence des Chambres administratives », a alerté le président de la République des Valeurs.
Le parlementaire va plus loin en dénonçant un conflit d’intérêts potentiel. D’après « L'Observateur », il a souligné que le magistrat présidant cette chambre est le même que celui ayant rendu l’ordonnance de rétractation du 21 février 2025, une décision qui avait déjà neutralisé une ordonnance initiale favorable à la transparence, sans « élément nouveau sérieux ».
A cet effet, Thierno Alassane Sall a déclaré que toute décision issue de cette chambre serait, à ses yeux, « nulle d'effet ». Il a appelé le président de la République, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), à veiller à ce que la justice ne soit pas instrumentalisée pour « brouiller les cartes » dans un dossier où l'exigence de reddition de comptes est pressante
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