Dans une vidéo postée, hier, vendredi sur les réseaux sociaux, Wally Seck, vêtu de noir et le visage ferme, a tenu un message direct à l'attention de la justice et du public. Mis en cause dans un rapport de la Centif portant sur une transaction supposée avec Amadou Sall, le chanteur annonce la suspension immédiate de toutes ses activités musicales “jusqu'à nouvel ordre”.
Wally Seck affirme ne rien avoir à se reprocher.
“Je ne fuis pas et je ne me cache pas. Je n'ai jamais contracté de prêt bancaire, Je n'ai jamais occupé de poste au sein de l'État. Je n'ai jamais obtenu de marché public. Je n'ai jamais bénéficié d'un soutien de l'État. Maintenant, si le fils d'un chef d'Etat a besoin de ma voiture et que nous tombons d'accord sur un prix, ai-je le droit de le lui vendre ou non? C'est mon droit le plus absolu. Tout sera clarifié le moment venu. Si la justice a besoin de moi, qu'elle me convoque, je répondrai présent. Je ne suis qu'un chanteur, mais j'ai une famille, des enfants qui comptent sur moi. Je ne suis pas un inconnu dans ce pays. Les pièges que l'on tente de me tendre, ne feront
qu'éclairer mon chemin. Encore une fois, si la justice a besoin de moi, j'irai répondre, mais que les choses se fassent en toute légalité. Pour l'instant, je suspends toutes mes activités musicales jusqu'à nouvel ordre.”
Le patron de Faramareen Music Productions insiste sur la transparence de l'opération
“Je demande à être entendu par la justice pour prouver mon innocence. Je suis blanc comme neige, plus blanc qu'un mouchoir. Si Amadou Sall m'a payé par chèque, cela signifie qu'il n'y a rien à cacher dans cette affaire. Le fils d'un chef d'Etat est supposé être liquide, si je ne voulais pas de traçabilité, j'aurais exigé du cash. Je ne dépose jamais sur mes comptes de l'argent qui pourrait me causer des soucis. (...) J'ai accepté le chèque parce qu'il s'agissait de ma voiture. C'est moi qui l'ai importée, j'ai un DPI, j'ai effectué mon virement et payé quarante, voire cinquante millions aux Douanes. Je l'ai utilisée avant de la vendre à qui je veux. Je veux être convoqué par la justice”.
Emotif, Wally Seck évoque les conséquences personnelles et la pression médiatique.
“Je veux que cette affaire cesse. Je suis prêt à tout, totalement prêt. J'ai enterré mon père, ma sœur et ma mère... Je n'ai plus grand-chose à perdre (...) Il y a trop d'acharnement sur ma personne, je n'en peux plus”, a dit Wally Seck.
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