L’affaire des chantiers de Thiès continue de faire couler beaucoup d’encres. Quelques jours après le verdict qui a totalement blanchi le patron de l’entreprise Jean Lefèvre Sénégal (JLS),Bara Tall, les débats continuent toujours. Invité ce dimanche 22 mai 2011 dans l’émission Remue-ménage de la Rfm, le Docteur en droit public à l’UCAD, Ababacar Guèye a estimé que dans cette affaire, «la justice ne pouvait pas travailler en toute sérénité dans ce dossier ou alors aurait pu le faire difficilement. Mais je ne dis pas que le verdict est entaché de quelques irrégularités que ce soit mais je dis que la justice a eu à travailler avec ce dossier dans des conditions extrêmement difficile».
Dans cette affaire, déclare-t-il, «j’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’un enfantement entre les différents camps politiques du Sénégal par voie de justice interposée. Et c’est une sorte de pression autant du point de vue du pouvoir que de l’opposition, en tout cas des soutiens de Bara Tall que la justice a eu à subir».
Selon lui, le pouvoir essayait en réalité de pousser la justice à condamner Bara Tall, l’opposition aussi faisait tout pour que Bara Tall soit libéré. «Les magistrats étaient dans une situation plus que difficile» a-t-t-il reconnu avant d’ajouter: «je me demande comment ils ont fait pour rendre un verdict dans ce contexte. Quoi qu’il en soit même si on peut dire que le verdict semble être le bon, je pense que ce verdict aurait quand même fait l’objet de suspicion».
Dans cette affaire, déclare-t-il, «j’ai eu l’impression qu’il s’agissait d’un enfantement entre les différents camps politiques du Sénégal par voie de justice interposée. Et c’est une sorte de pression autant du point de vue du pouvoir que de l’opposition, en tout cas des soutiens de Bara Tall que la justice a eu à subir».
Selon lui, le pouvoir essayait en réalité de pousser la justice à condamner Bara Tall, l’opposition aussi faisait tout pour que Bara Tall soit libéré. «Les magistrats étaient dans une situation plus que difficile» a-t-t-il reconnu avant d’ajouter: «je me demande comment ils ont fait pour rendre un verdict dans ce contexte. Quoi qu’il en soit même si on peut dire que le verdict semble être le bon, je pense que ce verdict aurait quand même fait l’objet de suspicion».
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