
Les autorités américaines ont arrêté, à la demande de la justice japonaise, deux hommes, dont un ancien membre des forces spéciales, soupçonnés d'avoir participé à la fuite de Carlos Ghosn du Japon.
Michael Taylor, ancien "béret vert", et Peter Taylor devraient comparaître par visioconférence devant un juge fédéral de Worcester, dans l'État du Massachusetts, précisent des documents judiciaires.
Arrêté en novembre 2018 au Japon pour des accusations de malversations financières, qu'il rejette, Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault et Nissan, a fui l'archipel en décembre à destination du Liban, pays où il a grandi et dont il possède la nationalité.
Carlos Ghosn fait l'objet de quatre inculpations par la justice japonaise, notamment pour abus de confiance et détournement de fonds
L'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan est également soupçonné d'avoir organisé deux soirées d'ordre privé au château de Versailles, en échange d'une convention de mécénat signée entre la marque et l'établissement qui gère le château. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Nanterre en février, notamment pour abus de biens sociaux, afin de déterminer, entre autres, si Carlos Ghosn avait en connaissance de cause utilisé les ressources du groupe automobile à des fins privées.
Une autre information judiciaire est en cours, à Paris, pour des faits d'"abus de biens sociaux" et de "corruption passive". Elle porte sur des contrats signés par RNBV, la filiale néerlandaise à 50-50 entre Nissan et Renault censée incarner l'alliance, lorsque Carlos Ghosn en était le PDG.
Michael Taylor, ancien "béret vert", et Peter Taylor devraient comparaître par visioconférence devant un juge fédéral de Worcester, dans l'État du Massachusetts, précisent des documents judiciaires.
Arrêté en novembre 2018 au Japon pour des accusations de malversations financières, qu'il rejette, Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault et Nissan, a fui l'archipel en décembre à destination du Liban, pays où il a grandi et dont il possède la nationalité.
Carlos Ghosn fait l'objet de quatre inculpations par la justice japonaise, notamment pour abus de confiance et détournement de fonds
L'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan est également soupçonné d'avoir organisé deux soirées d'ordre privé au château de Versailles, en échange d'une convention de mécénat signée entre la marque et l'établissement qui gère le château. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Nanterre en février, notamment pour abus de biens sociaux, afin de déterminer, entre autres, si Carlos Ghosn avait en connaissance de cause utilisé les ressources du groupe automobile à des fins privées.
Une autre information judiciaire est en cours, à Paris, pour des faits d'"abus de biens sociaux" et de "corruption passive". Elle porte sur des contrats signés par RNBV, la filiale néerlandaise à 50-50 entre Nissan et Renault censée incarner l'alliance, lorsque Carlos Ghosn en était le PDG.
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