Le dossier de détournement de 734 millions de FCFA à la Commission de régulation du secteur de l'énergie (CRSE) prend une tournure décisive. La Division des investigations criminelles (DIC), sur instruction du procureur financier, a intensifié les enquêtes en procédant hier, jeudi, à l’audition de Tabaski Ngom, inspectrice du Trésor et ancienne Agent Comptable Particulier (ACP) de la CRSE, qui a été placée en garde à vue.
Tout est parti d'une plainte déposée par la CRSE, accusant Tabaski Ngom d’avoir orchestré un détournement de fonds publics, révèle le journal Libération. Face aux enquêteurs, celle-ci a nié les accusations, se positionnant en victime. Elle a accusé Mor Guèye, fournisseur de la CRSE, de l’avoir trompée en lui remettant de fausses quittances bancaires à l’en-tête de la BGFI Bank de Mbour.
Cependant, les investigations révèlent que plusieurs chèques émis au nom des entreprises de Mor Guèye, Sen Sétal et Web Com, ont permis le transit d’une partie des fonds détournés. Mor Guèye, arrêté à Mbour par la Section de Recherches, a été transféré à Dakar en vue d’une confrontation devant le Pool judiciaire financier, qui promet d’être révélatrice.
Dans ce scandale, le rôle de la CRSE soulève également des interrogations, souligne le journal. Après avoir découvert les faits, l’institution a accepté un remboursement partiel de 45 millions de FCFA proposé par Tabaski Ngom, une démarche qui va à l’encontre des règles comptables en vigueur. Cette décision suscite des critiques et alimente les soupçons sur la gestion interne de l’affaire.
Afin de faire la lumière sur cette affaire, le parquet financier a ordonné la convocation de toutes les personnes citées dans le dossier, notamment Moustapha Diop et deux chauffeurs dont les noms sont apparus dans l’enquête. La garde à vue de Tabaski Ngom et l’arrestation de Mor Guèye ne sont que les premières étapes d’une série d’interrogatoires.
Tout est parti d'une plainte déposée par la CRSE, accusant Tabaski Ngom d’avoir orchestré un détournement de fonds publics, révèle le journal Libération. Face aux enquêteurs, celle-ci a nié les accusations, se positionnant en victime. Elle a accusé Mor Guèye, fournisseur de la CRSE, de l’avoir trompée en lui remettant de fausses quittances bancaires à l’en-tête de la BGFI Bank de Mbour.
Cependant, les investigations révèlent que plusieurs chèques émis au nom des entreprises de Mor Guèye, Sen Sétal et Web Com, ont permis le transit d’une partie des fonds détournés. Mor Guèye, arrêté à Mbour par la Section de Recherches, a été transféré à Dakar en vue d’une confrontation devant le Pool judiciaire financier, qui promet d’être révélatrice.
Dans ce scandale, le rôle de la CRSE soulève également des interrogations, souligne le journal. Après avoir découvert les faits, l’institution a accepté un remboursement partiel de 45 millions de FCFA proposé par Tabaski Ngom, une démarche qui va à l’encontre des règles comptables en vigueur. Cette décision suscite des critiques et alimente les soupçons sur la gestion interne de l’affaire.
Afin de faire la lumière sur cette affaire, le parquet financier a ordonné la convocation de toutes les personnes citées dans le dossier, notamment Moustapha Diop et deux chauffeurs dont les noms sont apparus dans l’enquête. La garde à vue de Tabaski Ngom et l’arrestation de Mor Guèye ne sont que les premières étapes d’une série d’interrogatoires.
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