Le ministre de Justice Me Malick est dans la logique de rétablir la "vérité" pour ceux qui pensent que cette affaire opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr est un "complot ourdi " de son mentor Macky Sall. Selon le Garde de Sceaux il n'en est de rien. Mieux, il a fait savoir à l'Assemblée nationale qui procédait à la levée d'immunité parlementaire de Sonko, que c'est grâce à lui que le chef de l'État, Macky Sall est informé de ce dossier.
"Cette affaire c'est moi, a titre personnel, Garde des Sceaux qui a informé le chef de l'État. Comment? Nous étions en Conseil des ministres, j'ai reçu un message du Procureur de la République son rôle, comme on dit à l'obligation de remonter l'information qui m'a effectivement envoyé la copie de la plainte déposée à la gendarmerie. J'ai immédiatement envoyé cette information au chef de l'État. Et je peux vous assurer que sa réaction était une réaction de désolation. Une réaction de compassion. Parce qu'il m'a dit à son pire ennemie on ne lui souhaiterait cela", s'est confié le ministre aux députés.
Donc, a t-il ajouté, "jusqu'à ce que une personne poursuivie soit définitivement condamnée elle est présumée innocente. Mais cette présomption d'innocence n'empêche malheureusement pas qu'on soit déjà la risée et dans les foyers".
Toutefois, la réaction de l'avocate de Sonko ne s'est fait prier. Lors de sa prise de parole, Aïda Mbodji a signifié au ministre que: ''l'affaire s'est passée le 2 février, un mardi. Et il n'y pas de Conseil des ministres le mardi. Je ne sais de quel conseil tu parles'', a-t-elle demandé.
"Cette affaire c'est moi, a titre personnel, Garde des Sceaux qui a informé le chef de l'État. Comment? Nous étions en Conseil des ministres, j'ai reçu un message du Procureur de la République son rôle, comme on dit à l'obligation de remonter l'information qui m'a effectivement envoyé la copie de la plainte déposée à la gendarmerie. J'ai immédiatement envoyé cette information au chef de l'État. Et je peux vous assurer que sa réaction était une réaction de désolation. Une réaction de compassion. Parce qu'il m'a dit à son pire ennemie on ne lui souhaiterait cela", s'est confié le ministre aux députés.
Donc, a t-il ajouté, "jusqu'à ce que une personne poursuivie soit définitivement condamnée elle est présumée innocente. Mais cette présomption d'innocence n'empêche malheureusement pas qu'on soit déjà la risée et dans les foyers".
Toutefois, la réaction de l'avocate de Sonko ne s'est fait prier. Lors de sa prise de parole, Aïda Mbodji a signifié au ministre que: ''l'affaire s'est passée le 2 février, un mardi. Et il n'y pas de Conseil des ministres le mardi. Je ne sais de quel conseil tu parles'', a-t-elle demandé.
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