Si Patrick Zakariasy, l’homme au centre de l’affaire, l’auteur des dénonciations, a été placé sous mandat de dépôt et vient de passer sa première nuit en prison, les journalistes, eux, sont repartis libres du tribunal.
Une liberté provisoire : les quatre hommes, responsables des titres Midi Madagasikara, Gazetiko et La Nation, restent en effet poursuivis pour avoir relayé les accusations de trafic de bois de rose.
Ils dénoncent leur inculpation, à l'instar de Zo Rakotoseheno, directeur de publication de Midi Madagasikara, principal journal d’opposition. « Pour nous, c'est le procès de la liberté, explique-t-il. La télévision et la radio ont sorti l'information, mais la plainte est portée contre nous. C'est étonnant, mais je me dis que c'est une intimidation qui est destinée à l'ensemble de la presse. Et ça, je ne le permettrai jamais. »
« Intimidation », c’est aussi le terme utilisé par Reporters sans frontières. L’organisation se dit « inquiète du harcèlement de la presse » à Madagascar. Autant de propos que récuse le ministre de la Communication, qui rappelle que cette liberté a des limites, fixées par des lois, et que tout citoyen a le droit de porter plainte pour diffamation.
Le prochain rendez-vous entre les quatre journalistes et la justice est fixé au 21 novembre prochain.
Source: RFI
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