Ces incidents se multiplient dans le pays depuis que les fondamentalistes religieux ont pris le pouvoir. Les organisations de défense des droits de l’homme ne cachent pas leur inquiétude. Human Right Watch, par exemple, a rappelé, le jeudi 9 septembre, dans un communiqué, que « les restrictions arbitraires des droits à la liberté de parole et d'expression, notamment par la détention de journalistes et l'interdiction de médias, et à la réunion pacifique », sont interdites au regard du droit international relatif aux droits de l'homme.
« Ils ne pouvaient même pas marcher correctement »
Un droit que les talibans n’ont pas l’air de respecter pour l’instant, comme en témoigne Zaki Daryabi, le patron de Etilaat Roz, un journal qui emploie Taqi Daryabi, photographe et Nematullah Naqdi, caméraman. Tous deux ont été arrêtés par les talibans alors qu’ils couvraient une manifestation d’opposantes au régime. Les photos de leurs corps couverts d’hématomes ont été relayés sur les reseaux sociaux : « Nemat Naqdi et Taqi Daryabi ont été gravement torturés par les talibans, dit Zaki Daryabi, ils ne pouvaient même pas marcher correctement. Après leur avoir donné un peu d'eau, avec l'aide d'autres collègues, nous les avons transférés à l'hôpital. Ils ont été soignés pendant plus de trois heures. »
Les journalistes ont peur
Etilaat Rooz a reçu le prix anti-corruption de Transparency International pour ses enquêtes de fond. Zaki Daryabi doute de pouvoir continuer à faire ce travail d’enquête sans risquer sa vie : « La prise de pouvoir des talibans en Afghanistan a rendu tous les journalistes, y compris nos collègues, craintifs et même terrorisés. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons dû cesser la distribution de notre journal depuis que les talibans ont pris le pouvoir. Parce que nous ne savons pas quelles pourraient être leurs réactions face à nos activités ». De nombreux journalistes ont fui l’Afghanistan face aux menaces dont ils étaient l’objet.
« Ils ne pouvaient même pas marcher correctement »
Un droit que les talibans n’ont pas l’air de respecter pour l’instant, comme en témoigne Zaki Daryabi, le patron de Etilaat Roz, un journal qui emploie Taqi Daryabi, photographe et Nematullah Naqdi, caméraman. Tous deux ont été arrêtés par les talibans alors qu’ils couvraient une manifestation d’opposantes au régime. Les photos de leurs corps couverts d’hématomes ont été relayés sur les reseaux sociaux : « Nemat Naqdi et Taqi Daryabi ont été gravement torturés par les talibans, dit Zaki Daryabi, ils ne pouvaient même pas marcher correctement. Après leur avoir donné un peu d'eau, avec l'aide d'autres collègues, nous les avons transférés à l'hôpital. Ils ont été soignés pendant plus de trois heures. »
Les journalistes ont peur
Etilaat Rooz a reçu le prix anti-corruption de Transparency International pour ses enquêtes de fond. Zaki Daryabi doute de pouvoir continuer à faire ce travail d’enquête sans risquer sa vie : « La prise de pouvoir des talibans en Afghanistan a rendu tous les journalistes, y compris nos collègues, craintifs et même terrorisés. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons dû cesser la distribution de notre journal depuis que les talibans ont pris le pouvoir. Parce que nous ne savons pas quelles pourraient être leurs réactions face à nos activités ». De nombreux journalistes ont fui l’Afghanistan face aux menaces dont ils étaient l’objet.
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