Dix ans après, les résultats du Black Economic Empowerment sont mitigés. La fraude est de plus en plus répandue. Certains chefs d’entreprise prétendent par exemple que leur secrétaire ou leur chauffeur noirs sont des cadres dirigeants pour échapper à la loi. Le gouvernement a décidé de punir sévèrement ces pratiques. Les fraudeurs risquent désormais des peines de prison et de très lourdes amendes.
Peu d'industriels noirs
Le nombre d’industriels noirs dans le pays reste également insuffisant. Aujourd’hui, seules 34 % des usines ont à leur tête un responsable noir. Des résultats qu’a regretté le président Jacob Zuma lors de l’ouverture du sommet. Le gouvernement a annoncé que des mesures seraient prises dès la semaine prochaine afin de favoriser les petites entreprises appartenant entièrement à des Noirs. Elles seront moins lourdement contrôlées. Les grosses sociétés, quant à elles, devront faire plus d’effort pour ne pas être sanctionnées.
Révision des lois
Un long processus de révision des lois régissant le BEE a débuté en 2011. Ce sommet devait apporter quelques réponses aux critiques fréquemment formulées contre cette politique.
Source : Rfi.fr
-
Haïti: le déploiement de troupes kényanes toujours contesté par l'opposition à Nairobi
-
Brice Ahounou, anthropologue franco-béninois: «Il serait urgent que les frères d’Afrique viennent au secours d’Haïti»
-
Gabon: ce que dit la plainte pour séquestration et torture de la famille Bongo
-
Mali: délibéré attendu dans le procès du parti Sadi
-
Soudan: la ville d'El Fasher, encerclée par les paramilitaires d'Hemedti, tient bon