La police sud-africaine patrouille sur le lieu où 34 mineurs grévistes ont été abattus jeudi 16 août 2012.
Devant l'hôpital de la mine, Daniel cherche son frère et un collègue disparus. Ce mineur ne sait pas s'ils sont morts, blessés ou s'ils ont été arrêtés par la police. Aucune liste sur le nom des victimes n'a été publiée pour le moment
« Ici, en Afrique du Sud, si on se bat pour nos droits, on peut être tué. Comment est-ce possible de tuer ainsi des innocents ? Alors, nous allons continuer à nous battre et on est prêt à mourir ! ».
À la mine, la tension reste palpable, des centaines de véhicules de police patrouillent et des hélicoptères tournoient dans le ciel. Sur le lieu de la fusillade, des centaines de femmes sont venues chanter des chants de l'époque de la lutte contre l'apartheid et crier leur désespoir, comme Marikubu.
« Nous ne savons pas quoi dire à notre gouvernement, parce que les policiers sont censés nous protéger, pas tuer nos hommes ! Nous voulons être en paix ! Pas toutes ces violences ! ».
La plupart des mineurs vivent dans des baraquements insalubres accolés à la mine, sans eau courante.
Sibusiso, un survivant sous le choc, veut maintenant vivre dans des conditions décentes.
« Le problème, c'est que l'écart entre les salaires des ouvriers et les supérieurs sont énormes. Ils gagnent entre cinq et dix fois plus que nous ; alors nous voulons réduire cet écart et nous leur demandons d'avoir une part du gâteau ! ».
La direction de la mine refuse d'augmenter les salaires.
Rivalités entre syndicats dissidents
Les tensions restent vives également à Marikana entre les membres des deux syndicats dissidents. Derrière le conflit social, se cache une lutte violente entre le puissant mais déclinant syndicat national des mineurs (NUM), précieux soutien de l'ANC, et une branche dissidente, AMCU, dont le succès croissant se nourrit des espoirs déçus d'une partie de la population. En février, deux ouvriers ont été tués lors d'une grève dans une autre mine de platine de la région.
Source: RFI
« Ici, en Afrique du Sud, si on se bat pour nos droits, on peut être tué. Comment est-ce possible de tuer ainsi des innocents ? Alors, nous allons continuer à nous battre et on est prêt à mourir ! ».
À la mine, la tension reste palpable, des centaines de véhicules de police patrouillent et des hélicoptères tournoient dans le ciel. Sur le lieu de la fusillade, des centaines de femmes sont venues chanter des chants de l'époque de la lutte contre l'apartheid et crier leur désespoir, comme Marikubu.
« Nous ne savons pas quoi dire à notre gouvernement, parce que les policiers sont censés nous protéger, pas tuer nos hommes ! Nous voulons être en paix ! Pas toutes ces violences ! ».
La plupart des mineurs vivent dans des baraquements insalubres accolés à la mine, sans eau courante.
Sibusiso, un survivant sous le choc, veut maintenant vivre dans des conditions décentes.
« Le problème, c'est que l'écart entre les salaires des ouvriers et les supérieurs sont énormes. Ils gagnent entre cinq et dix fois plus que nous ; alors nous voulons réduire cet écart et nous leur demandons d'avoir une part du gâteau ! ».
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Source: RFI
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