L’ancien ministre conseiller et chef de la Mission de promotion de la nouvelle capitale administrative, entre 2007 et 2009, a fait hier, jeudi 24 mai, une sortie médiatique assez virulente contre l’Inspection générale d’Etat (Ige) dont les services ont publié une liste de 59 organismes à supprimer pour la réduction du train de vie de l’Etat. Traitant les membres de l’Ige de tous les noms d’oiseau, le président du Front des alliances patriotiques (FAP) a catégoriquement nié les allégations de l’Ige contre l’instance qu’il dirigeait. Ahmet Khalifa Niasse a réfuté avec force l’Ige sur la prétendue dépense de milliards que sa mission aurait effectuée lors de son exercice. « Je dis ce que l’Ige a dit, c’est un mensonge, or la mission de l’Ige n’est pas de mentir, parce que tout qu’elle dit et écrit doit faire foi », a-t-il déclaré. Allant plus loin, A K Niasse a enfoncé le clou en demandant aux membres de l’Inspection générale d’Etat de démissionner. « L’Ige n’a pas le droit de dire ce qu’il fait, elle doit démissionner parce qu’il y a un manquement grave », a-t-il martelé tout en assénant : « l’Ige se politise, elle devient et presque en grande tenue une sorte de piscine, d’arrière cour voire même de section couchée de l’Apr. Elle a l’obligation et le droit de réserve, l’Ige n’a pas sa place dans une réunion de l’Apr ».
Poursuivant sa réfutation des allégations de l’Ige, l’ancien ministre conseiller et chef de la Mission de promotion de la nouvelle ville administrative est revenu sur l’exercice de cette fonction qui a fait l’objet de suppression. « Cette mission est inconnue au trésor, son nom n’a jamais figuré dans le Tableau des opérations financières (Tof). Il s’agit d’un mort né, la mission n’a jamais existé, il y a eu un décret qui l’a créé et un arrêté qui m’a nommé alors que j’étais déjà ministre conseiller comme chef de cette mission », a-t-il précisé. « Dire que la mission a dépensé des milliards, je dis que c’est faux, je le dis à l’Ige et je la défie de publier un seul franc qui nous a été donné. Parce qu’on ne peut pas dépenser de l’argent si on en n’a jamais reçu »/
Ahmet Khalifa Niasse poursuivra en affirmant : « cette administration n’a jamais existé. Il y a jamais eu une administration où il y a des personnes qui travaillent dans le cadre de cette mission, je les défie de me le montrer. Comment on peut supprimer l’inexistant. Si on dit au peuple qu’on est en train de supprimer l’inexistant, on est en train de le tromper ».
Au final, A K Niasse a dit souhaiter que le président de la République puisse gouverner aisément et est prêt à le défendre ; au cas où un autre voudrait l’en empêcher. « Je voudrais qu’on laisse le nouveau président de la République travailler, mais de ne pas laisser le champ libre à d’autres pour le faire même si notre devoir n’est pas d’aller l’aider pour réussir mais le préserver » a-t-il affirmé en faisant remarquer qu’ «au sein de notre parti, nous avons dit que nous ne devons pas le pousser à l’échec ».
Saër SY (Stagiaire)
avec M. DIENG (Sud quotidien
Poursuivant sa réfutation des allégations de l’Ige, l’ancien ministre conseiller et chef de la Mission de promotion de la nouvelle ville administrative est revenu sur l’exercice de cette fonction qui a fait l’objet de suppression. « Cette mission est inconnue au trésor, son nom n’a jamais figuré dans le Tableau des opérations financières (Tof). Il s’agit d’un mort né, la mission n’a jamais existé, il y a eu un décret qui l’a créé et un arrêté qui m’a nommé alors que j’étais déjà ministre conseiller comme chef de cette mission », a-t-il précisé. « Dire que la mission a dépensé des milliards, je dis que c’est faux, je le dis à l’Ige et je la défie de publier un seul franc qui nous a été donné. Parce qu’on ne peut pas dépenser de l’argent si on en n’a jamais reçu »/
Ahmet Khalifa Niasse poursuivra en affirmant : « cette administration n’a jamais existé. Il y a jamais eu une administration où il y a des personnes qui travaillent dans le cadre de cette mission, je les défie de me le montrer. Comment on peut supprimer l’inexistant. Si on dit au peuple qu’on est en train de supprimer l’inexistant, on est en train de le tromper ».
Au final, A K Niasse a dit souhaiter que le président de la République puisse gouverner aisément et est prêt à le défendre ; au cas où un autre voudrait l’en empêcher. « Je voudrais qu’on laisse le nouveau président de la République travailler, mais de ne pas laisser le champ libre à d’autres pour le faire même si notre devoir n’est pas d’aller l’aider pour réussir mais le préserver » a-t-il affirmé en faisant remarquer qu’ «au sein de notre parti, nous avons dit que nous ne devons pas le pousser à l’échec ».
Saër SY (Stagiaire)
avec M. DIENG (Sud quotidien
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