Les inscriptions devaient être closes à minuit hier, mardi, mais le dernier candidat à se présenter au Conseil constitutionnel, Rachid Nekkaz, a affirmé que le véhicule qui transportait ses formulaires de parrainage s’était perdu. Le Conseil constitutionnel lui a accordé une heure supplémentaire. Sans résultat.
A une heure du matin, il y avait donc dix candidats à la candidature à l’élection présidentielle prévue le 17 avril. Parmi eux, le président Abdelaziz Boutelfika, l’ex-chef de gouvernement Ali Benflis, l’ancien ministre du Trésor Ali Benouari, et la leader du parti des travailleurs, Louisa Hanoune.
Accusations de corruption
Les partis islamistes sont les grands absents de cette élection. Le MSP (Mouvement de la société pour la paix) et Ennahda ont appelé au boycott la semaine dernière.
L’autre donnée importante ce sont les accusations de fraude qui se multiplient. Plusieurs candidats se sont retirés dénonçant une corruption aux parrainages. Ali Benflis a relancé la polémique mardi en affirmant : « Si la justice était indépendante, il y aurait eu des plaintes contre X par milliers ». D’ici deux semaines, le Conseil constitutionnel doit valider les dossiers de candidature. La campagne électorale commencera le 23 mars.
Source : Rfi.fr
-
Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays




Guinée-Bissau: le chef des observateurs de l'UA appelle à publier les résultats des élections


