Sur les images tournées par la presse, on le voit descendre d'une voiture, sous très haute protection policière, puis s'engouffrer dans le tribunal de Sidi M'Hamed, dans le centre d'Alger. Cette arrivée au tribunal n'est pas passée inaperçue : Ahmed Ouyahia est un symbole fort du régime.
Ahmed Ouyahia était attendu par des dizaines de manifestants aux slogans hostiles. Certains n'avaient pas oublié de venir avec un pot de yaourt, une allusion à une petite phrase que l'ancien Premier ministre aurait un jour prononcée et qui est restée dans toutes les mémoires : il a déclaré un jour -en période de crise économique- que tout le peuple algérien n'est pas obligé de manger des yaourts. Il a beau eu nier, les gens n'ont de cesse de lui rappeler ces mots.
Selon le parquet, il doit être entendu sur des affaires de dilapidation de fonds publics et d’avantages indus. Mais aucune précision supplémentaire n'a été donnée à ce stade.
Hier c'est le ministre actuel des Finances et ex-gouverneur de la Banque centrale qui était convoqué au parquet d'Alger. Mohamed Loukal a été entendu lui aussi sur des dossiers de dilapidation de fonds publics. Il est ressorti libre.
Libre aussi Abdelghani Hamel, l'ancien patron de la police, qui a été convoqué hier par le tribunal de Tipaza. Ce très proche d'Abdelaziz Bouteflika est soupçonné d'activités illégales et de trafic d'influence. Selon la presse, il lui serait notamment reproché d'avoir obtenu illégalement des terrains dans cette région à l'Ouest d'Alger. Abdelghani Hamel doit être à nouveau prochainement entendu en tant que témoin selon la télévision nationale.
Ahmed Ouyahia était attendu par des dizaines de manifestants aux slogans hostiles. Certains n'avaient pas oublié de venir avec un pot de yaourt, une allusion à une petite phrase que l'ancien Premier ministre aurait un jour prononcée et qui est restée dans toutes les mémoires : il a déclaré un jour -en période de crise économique- que tout le peuple algérien n'est pas obligé de manger des yaourts. Il a beau eu nier, les gens n'ont de cesse de lui rappeler ces mots.
Selon le parquet, il doit être entendu sur des affaires de dilapidation de fonds publics et d’avantages indus. Mais aucune précision supplémentaire n'a été donnée à ce stade.
Hier c'est le ministre actuel des Finances et ex-gouverneur de la Banque centrale qui était convoqué au parquet d'Alger. Mohamed Loukal a été entendu lui aussi sur des dossiers de dilapidation de fonds publics. Il est ressorti libre.
Libre aussi Abdelghani Hamel, l'ancien patron de la police, qui a été convoqué hier par le tribunal de Tipaza. Ce très proche d'Abdelaziz Bouteflika est soupçonné d'activités illégales et de trafic d'influence. Selon la presse, il lui serait notamment reproché d'avoir obtenu illégalement des terrains dans cette région à l'Ouest d'Alger. Abdelghani Hamel doit être à nouveau prochainement entendu en tant que témoin selon la télévision nationale.
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