« Trois ans ferme. On est surpris. Le dossier est vide », déplore Me Nouredine Benissad, un avocat du collectif de défense du journaliste algérien. Khaled Drareni dirige le site d'information en ligne Casbah Tribune. Il est également correspondant en Algérie de la chaîne de télévision Tv5MONDE et de l'ONG Reporter sans frontières.
Le 7 mars dernier, il est arrêté à Alger, alors qu'il couvrait une manifestation du Hirak, le soulèvement populaire qui secoue l'Algérie depuis plus d'un an. Il est alors accusé « d'incitation à un attroupement non armé » et d' « atteinte à l'unité nationale ».
Des accusations que le journaliste a toujours rejetées, y compris lors de l'audience de ce lundi matin où il était jugé en même temps que deux membres du Hirak, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche. Il continue d'assurer n'avoir fait que son « travail en tant que journaliste indépendant ».
L'annonce de la condamnation à trois ans ferme fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux.
Pour Christophe Deloire, secrétaire général de l'ONG Reporters sans frontières, « il s’agit clairement d’une persécution judiciaire » contre le journaliste.
Depuis plusieurs mois, la justice algérienne multiplie les poursuites judiciaires et les condamnations des militants du Hirak et d'opposants politiques, ainsi que des journalistes et des blogueurs relayant les revendications du mouvement.
Le 7 mars dernier, il est arrêté à Alger, alors qu'il couvrait une manifestation du Hirak, le soulèvement populaire qui secoue l'Algérie depuis plus d'un an. Il est alors accusé « d'incitation à un attroupement non armé » et d' « atteinte à l'unité nationale ».
Des accusations que le journaliste a toujours rejetées, y compris lors de l'audience de ce lundi matin où il était jugé en même temps que deux membres du Hirak, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche. Il continue d'assurer n'avoir fait que son « travail en tant que journaliste indépendant ».
L'annonce de la condamnation à trois ans ferme fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux.
Pour Christophe Deloire, secrétaire général de l'ONG Reporters sans frontières, « il s’agit clairement d’une persécution judiciaire » contre le journaliste.
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