«Le débat sur la Constitution ne peut pas être la voie par laquelle on peut avoir une lecture de cette question», a déclaré Alioune Tine, le directeur d’Amnesty international/Afrique de l’Ouest qui se prononçait sur le débat relatif à un troisième mandat du Président Macky Sall qui oppose certains constitutionnalistes.
M. Tine qui s’exprimait sur cette question ce dimanche lors de l’émission «Remue-ménage» de la Rfm a rappelé que les constitutionalistes ne sont pas des êtres à part d’où les divergences que suscitent leurs prises de position sur certaines questions.
«Ce n’est pas par hasard qu’on a des lectures différentes de deux constitutionnalistes, des élites. Dans le domaine de la Constitution, ce sont des gens très bons. Personne ne peut également nier que des gens comme le Professeur Babacar Guèye sont des références dans ce pays», a-t-il martelé.
Le défenseur des droits de l’homme veut cependant que toute équivoque soit levée sur cette question avant qu’elle ne tente le diable : «De mon point de vue, il ne faut pas arrêter la lecture de cette question, parce que le verrouillage de cette question ne peut pas arrêter un Président qui est de mauvaise foi, un Président machiavélique. Donc l’expertise constitutionnelle s’arrête là».
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