«L’honorable député Oumar Sarr a tenu des propos que la décence m’interdit de répéter sur ce plateau, traitant l’Institution judiciaire qui est le président de la République de termes assez irrévérencieux», a déclaré Serigne Bassirou Gueye. Et de poursuivre : «A la suite de cela, j’ai instruit la Division des investigations criminelles d’ouvrir une enquête et à la suite de cette enquête, effectivement Mr Oumar Sarr a été interpelé et déféré. Nous avons saisi le Juge d’instruction qui l’a placé sous mandat de dépôt sous notre réquisition».
Selon lui, les choses sont claires car le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale a déjà prévu ce genre de question : «On n’est pas en train de se poser la question à savoir si l’immunité parlementaire de Mr Oumar Sarr, qui a été levée pour des faits relatifs à la traque des biens mal acquis s’étend ou non pour les infractions pour lesquelles il est aujourd’hui poursuivi. Le problème, il est très simple. Nous sommes sur l’article 51, alinéa 2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale».
Et Mr Gueye de citer l’article en question : «Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière correctionnelle ou criminelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale. Le député pris en flagrant délit, en fuite après la commission des faits délictueux peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation de l’Assemblée nationale».
Se montrant catégorique, le Procureur déclare en guise de conclusion : «Ici on est dans le cadre de l’infraction flagrante, parce que l’infraction venait de se commettre au moment où Mr Oumar Sarr était interpelé. C’est un bon polémiste».
Selon lui, les choses sont claires car le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale a déjà prévu ce genre de question : «On n’est pas en train de se poser la question à savoir si l’immunité parlementaire de Mr Oumar Sarr, qui a été levée pour des faits relatifs à la traque des biens mal acquis s’étend ou non pour les infractions pour lesquelles il est aujourd’hui poursuivi. Le problème, il est très simple. Nous sommes sur l’article 51, alinéa 2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale».
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