Le vote du budget du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a été l’occasion pour le député Ayib Daffé de souligner les ambitions budgétaires du secteur face aux défis structurels persistants de l'accès à l'eau et à l'assainissement au Sénégal.
Ayib Daffé a débuté son intervention en rappelant l’engagement financier du gouvernement, qui traduit, selon lui, « une ambition de viser l'accès universel à l'eau et aux services d'assainissement, conformément à la vision Sénégal 2050 et à l'Agenda National de Transformation ». « Par rapport au budget, 244 milliards en crédit de paiement. Plus de 1727 milliards en autorisations d'engagement » a-t-il précisé.
Cependant, malgré ces chiffres, M. Daffé a mis en lumière les menaces qui pèsent sur les ressources en eau du pays : « La croissance démographique, l'urbanisation rapide, et les changements climatiques exercent une pression constante sur ces ressources. Sur leur disponibilité, sur leur qualité, sur la gestion des eaux usées ».
Il a reconnu « des réalisations importantes », mais a insisté sur les « difficultés structurelles et persistantes » notées par ses collègues : l'insuffisance des ouvrages (forages, réseaux, châteaux d'eau), les forages non fonctionnels et la mauvaise qualité de l'eau. Un problème qui touche tout le territoire, y compris des zones comme Pacao, Boudié et Kassi dans la région de Sédhiou.
Face à ces contraintes, Ayib Daffé a évoqué les solutions préconisées dans le budget, en insistant sur la nécessité de les accompagner de mesures d'équité et de financement pérenne. Le député a cité le dessalement comme une solution, mais a soulevé la contrainte du coût de l'énergie, plaidant pour l'intégration des énergies renouvelables dans ces projets.
Concernant les grands transferts d'eau, il a appelé à « veiller également aux réseaux secondaires et tertiaires » afin d'éviter la situation, déplorée notamment pour le Lac de Guiers, où des conduites sont construites « sans que les populations ne bénéficient de l'eau », posant un « problème d'équité ».
M. Daffé a appelé à améliorer la redevance d'exhaure et a soulevé des incertitudes sur le recouvrement de la redevance de rejet, suggérant la création de « fonds gérés de manière paritaire par le secteur et le ministère des Finances ».
Le député a par ailleurs martelé la nécessité d’établir un meilleur équilibre dans la répartition des efforts. Eau Potable vs Assainissement (notamment des eaux pluviales, pour lequel il demande un fonds d'assainissement avec des « ressources pérennes »).
En conclusion, le président du groupe parlementaire de la majorité a réaffirmé l'urgence des Réformes Institutionnelles et Légales. Il a notamment évoqué la « constitutionnalisation du droit à l'eau, à l'assainissement, et à l'énergie ».
Enfin, il a souhaité obtenir des éclaircissements sur l'avancement de la réforme du Code de l'Eau (un vieux projet qui date de 1981) et de la loi sur l'Organe de Régulation du secteur de l'eau, soulignant qu'une bonne régulation est essentielle pour connaître les performances et les paramètres du secteur.
Ayib Daffé a débuté son intervention en rappelant l’engagement financier du gouvernement, qui traduit, selon lui, « une ambition de viser l'accès universel à l'eau et aux services d'assainissement, conformément à la vision Sénégal 2050 et à l'Agenda National de Transformation ». « Par rapport au budget, 244 milliards en crédit de paiement. Plus de 1727 milliards en autorisations d'engagement » a-t-il précisé.
Cependant, malgré ces chiffres, M. Daffé a mis en lumière les menaces qui pèsent sur les ressources en eau du pays : « La croissance démographique, l'urbanisation rapide, et les changements climatiques exercent une pression constante sur ces ressources. Sur leur disponibilité, sur leur qualité, sur la gestion des eaux usées ».
Il a reconnu « des réalisations importantes », mais a insisté sur les « difficultés structurelles et persistantes » notées par ses collègues : l'insuffisance des ouvrages (forages, réseaux, châteaux d'eau), les forages non fonctionnels et la mauvaise qualité de l'eau. Un problème qui touche tout le territoire, y compris des zones comme Pacao, Boudié et Kassi dans la région de Sédhiou.
Face à ces contraintes, Ayib Daffé a évoqué les solutions préconisées dans le budget, en insistant sur la nécessité de les accompagner de mesures d'équité et de financement pérenne. Le député a cité le dessalement comme une solution, mais a soulevé la contrainte du coût de l'énergie, plaidant pour l'intégration des énergies renouvelables dans ces projets.
Concernant les grands transferts d'eau, il a appelé à « veiller également aux réseaux secondaires et tertiaires » afin d'éviter la situation, déplorée notamment pour le Lac de Guiers, où des conduites sont construites « sans que les populations ne bénéficient de l'eau », posant un « problème d'équité ».
M. Daffé a appelé à améliorer la redevance d'exhaure et a soulevé des incertitudes sur le recouvrement de la redevance de rejet, suggérant la création de « fonds gérés de manière paritaire par le secteur et le ministère des Finances ».
Le député a par ailleurs martelé la nécessité d’établir un meilleur équilibre dans la répartition des efforts. Eau Potable vs Assainissement (notamment des eaux pluviales, pour lequel il demande un fonds d'assainissement avec des « ressources pérennes »).
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